Histoire, sens de l'Histoire, racines, objectivité, interprétation
On distingue l'histoire que les hommes font de l'histoire que l'on étudie ; elle est une science fondée sur la pratique.
L'historien se penche sur le passé pour expliquer un événement. Dans l'Antiquité, il n'y avait pas d'histoire mais seulement des repères chronologiques. L'historien, lui, cherche à rendre compte d'un événement et en comprendre les causes.
[...] L'histoire est comptabilisée par les sciences humaines. De plus, l'histoire est forcément liée à l'interprétation et à la subjectivité : elle est une science humaine qui attrait au passé des hommes, à l'ensemble des événements passés de l'humanité mais aussi la science de la survivance du passé dans le présent. Elle est une marque physique ou abstraite du passé (un édifice, une œuvre, des valeurs, des coutumes, une frontière . Les difficultés de l'histoire et l'illusoire objectivité : Qu'est-ce qu'une vérité qui change, qui n'est pas toujours identique à elle-même ? [...]
[...] Hegel a également donné sa vision de l'Histoire (citations à connaître) : C'est la vallée des ossements Nous marchons au milieu des ruines Les périodes de bonheur y sont des pages blanches Explication : Dans l'Histoire, on se confronte plutôt à des événements sombres. On a l'impression que le bonheur ne sert à rien. Les moments de changement de l'Histoire sont des moments difficiles, de conflits douloureux. On retrouve ceci dans notre société ; en effet, les informations nous renvoient des images négatives. Cependant, la difficulté est motrice car elle nous permet de sauter des obstacles et nous permet de progresser. [...]
[...] Les grands meneurs de l'Histoire étaient animés par la passion de mener les hommes, se démener. On s'acharne à progresser si l'on est passionné (prenons l'exemple de la vie politique et les actions humanitaires). Enfin, Paul Valéry a dit : Dans l'Histoire, les personnages qui n'ont pas eu la tête coupée et les personnages qui n'ont pas fait couper de têtes disparaissent sans laisser de trace Explication : On ne souvient plus des bourreaux de l'Histoire et des victimes. Il y a trois façons d'écrire l'Histoire : l'histoire originelle, racontée par les témoins directs l'histoire réfléchie, racontée par l'historien qui n'a pas vécu lui-même l'événement l'histoire philosophique, celle du philosophe qui cherche à dégager de tous les événements humains un sens et une direction (si l'historien suit cette voie, il devient lui-même philosophe). [...]
[...] la thèse de la probabilité historique, posée par Raymond Aron. Supposons qu'un événement X soit dû à quatre causes, C et D. Il va essayer de savoir ce qu'aurait été cet événement d'abord sans A (présence de C et après sans B (présence de C et ensuite sans C (présence de B et et enfin sans D (présence de B et soit sans l'une des quatre causes. Ainsi, il peut montrer le côté essentiel de chaque cause ; cette reconstitution imaginée permet de donner l'explication la plus valable. [...]
[...] C'est pourquoi les hommes comptent le temps qui passe par des dates ; l'histoire doit avoir une logique par rapport à l'évolution du temps qui passe, c'est un travail plus de philosophe pour savoir le temps. On a besoin de donner sens à l'histoire collective. Rousseau nous a donné sa représentation du sens de l'histoire. C'est un schéma que l'on retrouve dans toutes les sociétés. Il va se référer à un schéma théologique pour donner un sens à l'histoire : AGE D'OR CHUTE SALUT Chez Rousseau, l'âge d'or, c'est le bon sauvage l'intégrité naturelle. On pourrait le reporter au sens de l'enfant qui vient de naître, avec son innocence et son ignorance naturelles. [...]
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