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Jacqueline de Romeilly, Pourquoi la Grèce ?
Elle s'intéresse au 5ème siècle avant JC athénien qui a vu l'essor de progrès considérables dans tous les domaines. Elle se demande aussi comment expliquer la proximité qui existe entre l'Occident et la Grèce depuis plus de 25 siècles. Elle insiste tout d'abord sur la proximité que nous pouvons ressentir avec les héros des mythes grecs. En effet, ces derniers sont « humains », ils ont des sentiments dépouillés et universels que tout le monde peut se représenter, quelque soit l'époque. De plus, les héros doutent, ils font des actions parfois indignes de leur statut (Patrocle compare Homère à une petite fille).
De plus, la Liberté est fondée dans l'obéissance à la loi : prise de conscience lors de la confrontation avec les Perses qui n'obéissent qu'à un souverain absolu. Eschyle : les athéniens sont « esclaves ni sujets de personne » Ainsi, le principe de l'Assemblée est que tout le monde peut s'exprimer (comme au tribunal : l'Héliénée).
Isocrate affirme ainsi que la parole chez l'homme permet de se différencier de l'animal. Les débuts de la rhétorique sont aussi les débuts de la démocratie.
Il en est ainsi pour les tragédies athéniennes qui visent à l'universel et à toucher la condition humaine de chaque homme, quelque soit son époque et sa culture. Les mythes viennent de nous, ils sont issus de notre sensibilité (issue de notre inventivité & retenus par la mémoire collective) et qui traduisent des peurs, rêves enracinés en nous.
Pour Lévi-Strauss, ils sont présents dans diverses cultures car ils expriment des données communes aux sociétés quelles qu'elles soient. Il existe donc un noyau irréductible au mythe qui ne varie pas.
Il y a une simplicité dans le destin et dans les personnages. La tragédie vise à l'extrême pour saisir le spectateur mais dans la limite du réalisme. Les dieux interviennent parfois comme personnages (Prométhée d'Eschyle) la présence des dieux contribue à la grandeur de la relation hommes-dieux.
Ainsi le malheur d'Oedipe devient un paradigme de la condition humaine car poussé à l'extrême mais dans les limites du réalisme. La tragédie naît et meurt avec le grand moment de la démocratie athénienne. Les tragédies avaient pour forme le mythe (exception pour les Perses d'Eschyle) (...)
[...] Vertu intellectuelle : prudence. La vertu se caractérise par un médiété : un juste milieu. L'imitation, une vision différente chez Platon et chez Aristote L'imitation selon Platon : Dans la Chapitre 10 de La République l'ontologie Platonicienne est explicitée. Il distingue la réalité intelligible (le monde des idées ; la forme issue de Dieu), de la réalité sensible (concret, fabriqué par l'artisan) et l'imitation faite par l'artiste imitateur. Il en découle une condamnation naturelle de la Tragédie et des acteurs tragiques puisqu'ils imitent des comportements humains de la manière la plus vraisemblable possible. [...]
[...] De plus, afin d'empêcher les querelles entre les dieux de l'Olympe, il met en place un tribunal. Styx donne ainsi son eau à boire aux dieux qui se disputent. Cette eau révèle celui qui ment et qui est à l'origine du conflit. Ce dernier est alors envoyé hors-cosmos. Prométhée Prométhée est à mi-chemin entre les dieux et les Titans. Il a été choisi par Zeus pour répartir les places entre les hommes et les dieux. Prométhée choisit de prendre un bœuf, d'enfermer les os dans une chair appétissante et la meilleure part dans le foie répugnant. [...]
[...] Les canons de beauté conduisent à la répétition constante des mêmes types. L'époque hellénistique (323-32 : mort d'Alexandre le grand à prise d'Alexandrie par les Romains). Art plus exubérant et sensuel, il s'agit de peindre les passions, la souffrance, l'individu dans sa particularité. PROLONGEMENT : Winckelmann voit l'art grec comme le modèle d'un art équilibré d'un homme qui surmonte ses passions Sciences Hippocrate et la médecine Première tentative de construire une pensée rationnelle et scientifique qui reste au fondement de toute la pensée médicale traditionnelle. [...]
[...] Rhétorique : prouver toute chose comme son contraire sans garantir toutefois la vérité de la proposition. Platon Nécessité de tourner le dos au sensible qui est en perpétuel mouvement pour rechercher la connaissance de ce qui est immuable : l'Idée. C'est ainsi qu'il prolonge l'idée de Socrate : un mouvement vers l'abstrait et l'universel. La doxa connaissance vraie. Dans le Philèbe, Platon montre que l'homme doit se consacrer à la connaissance, à la recherche de la Vérité et à la sagesse. C'est l'unique moyen de devenir heureux. Les plaisirs sensibles sont illusoires. [...]
[...] Il croise alors le Sphynx qui perturbe la cité et lui pose cette énigme : Qu'est-ce qui marche à quatre pattes le matin, à deux le midi et à trois le soir ? Œdipe répond juste en disant qu'il s'agit de l'homme. En guise de récompense, il reçoit la main de Jocaste, la reine de Thèbes. Il épouse sa mère et devient Roi de Thèbes jusqu'au jour où la peste envahit la ville. Pour mettre fin au mal, un oracle annonce qu'il faut retrouver le meurtrier de Laios. En menant les investigations, il se rend compte qu'il est le meurtrier. Jocaste se suicide et lui se crève les yeux devant cette horreur. [...]
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