théorie du genre, égalité des genres, L'arrangement des sexes, construction sociale, constructivisme, opinions philosophiques, différences sociales, fusion des sociétés, identité culturelle, classe sociale, rapport de pouvoir, inégalités sociales, approche constructiviste, approche relationnelle, agents périphériques de socialisation, Genre et sport, Genre et pratiques culturelles, Genre et travail, Travail domestique, division sexuée du travail, accès inégal à l'emploi
Le genre peut être compris comme la construction sociale et historique des différences entre femmes et hommes. C'est un système de catégorisation hiérarchisée entre les sexes et entre les valeurs et représentations qui leur sont associées.
[...] Le crack à New York paru en 1995. Exemple de tableaux statistiques : Corpulence moyenne des personnes actives en France selon le sexe et la catégorie active IMC plus élevé chez les hommes sauf concernant les agriculteurs-exploitants ; écart d'IMC plus élevé chez les professions types cadres ou intermédiaires. IV- Les agents périphériques de socialisation, les pratiques de loisirs Ces pratiques favorisent la transmission de normes de genre, celles-ci sont sexuées et possèdent un effet de renforcement des différences de genre. [...]
[...] En 2010, les hommes assurent 37,5% du travail domestique et 30% du temps de travail parental. La division sexuée du travail Selon Danièle Kergoat, il y a deux principes organisateurs de la division sexuée du travail : Le principe de séparation entre des tâches masculines et féminines Le principe hiérarchique avec des tâches masculines supérieures aux tâches féminines. « La division sexuelle du travail a pour caractéristiques l'assignation prioritaire des hommes à la sphère productive et des femmes à la sphère reproductive ainsi que simultanément, la captation par les hommes des fonctions à forte valeur sociale ajoutée ». [...]
[...] Pour ce qui est de la cuisine, les hommes s'en chargent uniquement lorsqu'elle est à destination des invités alors que les femmes font plus de cuisine quotidienne. Au niveau professionnel, même lorsque l'on s'intéresse aux métiers mixtes, les hommes et les femmes ne s'approprient pas les mêmes ambitions. Un accès inégal à l'emploi : L'accroissement du salariat des femmes Sylvie Schweitzer avec Les femmes ont toujours travaillé : une histoire du travail des femmes aux XIX et XX -ème siècles : constate qu'au recensement de 1891, il y a 5,6 M de femmes actives mais que les femmes opèrent une production marchande qui n'est pas valorisée et comptabilisée. [...]
[...] Dès l'émergence des études de genre, elles se heurtent au discours essentialiste/naturaliste. Les femmes sont les seules à devoir se définir comme telles parce qu'être un homme n'impose pas de se définir sexe masculin = neutre. Ainsi, les femmes sont renvoyées à un point de vue subjectif qui serait le produit de la nature. « Être une femme, c'est être l'autre ; il est l'absolu, elle est l'autre ». Margaret Mead avec Mœurs et sexualité en Océanie dans lequel elle écrit en 1930 que la variabilité des rôles sexuels montre qu'ils ne sont pas déterminés par le sexe. [...]
[...] Cela permet de penser le partage des qualités entre les sexes mais également le fait que ces différences soient associées à une hiérarchie. Bourdieu parlera de « domination masculine » tandis que d'autres parleront de « sexage » et de l'exploitation des femmes au sein du patriarcat. Ainsi, il ne s'agit pas uniquement d'un processus de discrimination : traitement illégal en raison d'un critère illégitime. Dès lors, on n'appréhende pas les inégalités avant cette discrimination : Exemple de la discrimination pour un poste de cadre qui ne prend pas en compte les inégalités d'accès à ce poste concernant la géographie, les moyens et autres ressources. [...]
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