Figures du sujet, penser l'individu, représentations de l'homme, individualisme, Descartes, obscurantisme, Luther, rapport à dieu, protestantisme, Montaigne, Léonard de Vinci, homme de Vitruve, Bruegel l'ancien, renaissance flamande, Kant
Notre époque moderne est souvent caractérisée de manière négative sur un problème concernant les individus : l'individualisme (l'individu passe au premier plan, la société est atomisée). Il y a une connotation négative, mais cet individualisme est peut-être la face négative d'un processus qui est peut-être en lui-même positif. L'individualisme, le processus qui donne un rôle principal à l'individu, est appelé individuation. Cette notion même d'individu ou de sujet est donc une vision moderne, l'importance qu'on lui donne est un des signes mêmes de cette modernité. C'est une élaboration qui s'est faite sur le long terme de la manière de pensée pour arriver à cette évidence aujourd'hui.
[...] • A partir de 1523 il se lance dans la traduction de l'ancien testament, texte encore plus ancien que le nouveau problème de traduction, il va fonder le collège biblique ce qui va lui servir de traduire l'ancien testament et d'en quelques sortes participer à la constitution de la langue allemand moderne 12ans pour le traduire et créer la langue allemande : parution en 1534 • Dans le même temps, diffusion de la religion protestante aura lieu, 20aine d'années • Rôle fondamental de la bible de Luther que chacun puisse se faire une opinion sur les textes sacrés Conséquences : • Cette proximité du croyant et de la bible = essence même du protestantisme • Selon les principes de la religion protestante, la valeur d'une personne ne dépend absolument pas de son statut social, richesse etc sa valeur ne dépend que de l'amour de Dieu • Cette relation directe à dieu est fondée sur l'écriture seule et non pas sur l'obéissance à des autorités religieuses, seul intermédiaire : Jésus • L'église doit se réformer sans cesse, il n'y aucune entreprise humaine qui peut prétendre d'avoir un caractère absolu le pape ne peut pas jouir de l'infaillibilité pontificale Révolution dans les esprits, et va complètement fissurer la religion chrétienne Autoportrait du je selon Montaigne (1533-1592) « Essais » : ce n'est pas une autobiographie ni des confessions On distingue : • Autobiographie : auteur raconte lui-même sa vie, réflexion sur lui- même, on part de l'idée qu'il y est une certaine cohérence et logique (étapes, linéarité). Visée rétrospective qui cherche à mettre en évidence cette construction, l'unité d'une vie. Comme si on veut montrer un moi au fil des étapes de sa vie. Prise de conscience d'un individu. • Confessions : grand modèle des confessions de l'époque, Saint Augustin (354-430) se présentent sous la forme d'une autobiographie, centrée autour de la constitution de soi sur le plan spirituel c'est-à-dire qu'il écrit son ouvrage pour rendre compte de sa conversion à la religion chrétienne. [...]
[...] L'intérêt pour l'homme On pense donc à Léonard de Vinci (1452-1519), et l'homme de Vitruve L'idéalisation du corps humain : • Il veut montrer un corps d'être humain dans ses proportions parfaites, qui peut être contenu dans deux formes parfaites (le cercle, et le rectangle). La philosophie Néo Platonissienne, une des idées qu'on y retrouve est que la nature obéit à des formes extrêmement simples. La perfection dans la nature est le cercle. Il inscrit la forme du corps dans la forme parfaite qu'est le cercle. La perfection du corps s'inscrit dans la perfection de la nature. Il y'a une dimension cosmologique dans cette représentation. Forme d'idéalisation. [...]
[...] D'une minute à l'autre je peux donc penser différement. La « fable » du je de Descartes (1596-1650) Si la philo de Montaigne donne lieu au scepticisme (Que sais-je ouvrage de vulgarisation, cette formule est empruntée à Montaigne). Montaigne est une sorte d'héritier de ce courant. Elle la philo de Descartes est au contraire là pour lutter contre ce scepticisme, et notamment grâce à son œuvre « Le discours de la méthode ». Texte : Il y évoque le « bon sens » = • La puissance de bien juger • La puissance de distinguer le vrai du faux • La raison • C'est aussi une puissance qui est naturellement égale en tous les hommes, c'est-à-dire que les êtres humains quels qu'ils soient tous également doté de ce bon sens donc cette de raison etc Ce bon sens caractérise l'humain, c'est sa nature même. [...]
[...] Exemples : • Le soldat, qui ne doit pas être habilité à discuter les ordres qu'on lui donne • Prêtre, si sa raison dérive sur ses fonctions il doit démissionner Deuxième maxime du sens commun : « Penser en se mettant à la place de tout autre » On ne peut penser que par soi-même si on s'ouvre à la pensée des autres être ouvert d'esprit et non étroit. Perspectives politiques et historiques Tout individu est doté du pouvoir de la pensée. Et donc que tout individu doit se penser comme membre de l'humanité toute entière et de ce point de vue-là, la liberté de penser ne doit pas être envisager comme un droit mais surtout comme un devoir. Dimension morale. [...]
[...] ( Cette vision remet en jeu la question de nos conduites, est-ce notre je qui s'exprime, sommes-nous responsables de nos conduites ? Deux positions vis-à-vis de cette théorie : Jean Paul Sartre Un philosophe de la conscience qui s'oppose à Freud, car si on suppose l'inconscient à l'origine de nos conduites cela enlève notre responsabilité et si à l'inverse on considère que l'être humain se définit par sa responsabilité morale, alors il faut affirmer que sa conduite relève de sa conscience et non de l'inconscient. [...]
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