La philosophie comme les autres disciplines a pour ambition la connaissance :
Connaître c'est se représenter l'existence et les caractéristiques d'une chose (essence et nature), et se représenter les relations entre les choses (ex : causalité). Connaissance = énoncés écrits ou oraux qui ont pour but de dire la vérité sur le réel.
Définitions :
Vérité : Conformité entre une idée, une proposition, un discours, et le réel. Est vraie une idée qui correspond à ce qu'elle représente (...)
[...] Connaissance vulgaire (se contente d'opinions sans les juger = apparences = efficacité) connaissance scientifique (exige le questionnement = comment se produisent les événements. Mais désintéressement, connaitre pour connaitre) Esprit scientifique : capable de se poser des problèmes, aller contre les évidences, les idées reçues. b. Réhabilitation pratique de l'opinion Les opinions suffisent pour l'action connaissance). L'urgence de l'action suppose de tenir compte des opinions. Ordre de l'action (urgence) Ordre de la connaissance (patience) Platon, Ménon Il ne faut pas privilégier la science pour agir. [...]
[...] Les conditions de la rupture avec l'opinion Chercher la vérité = renoncer à ses opinions illusoires et confortables. Chercher la vérité est difficiles car l'opinion commence dès l'enfance. Confrontation avec l'altérité, remise en cause, questionnement, prise de conscience de l'ignorance. C'est le rôle que jouent le philosophe et sa philosophie dans la société. Platon, Allégorie de la caverne La République Ce texte porte sur la connaissance du vrai, Platon demande si notre monde sensible n'est pas qu'apparence face aux vraies réalités. [...]
[...] Leibniz, Méditations sur la connaissance, la vérité et les idées Pour Leibniz, le critère d'évidence est trop subjectif. Pour lui, peut être tenu pour vrai ce qui est démontré par la logique pour les sciences abstraites, et par un deuxième critère : La preuve expérimentale pour les sciences de la nature. Tout ce qui est ni démontré ni prouvé est une hypothèse. Projet de caractéristique universelle : Langage formalisé, imité des maths. Il faut répertorier les idées simples et les symboliser par un signe arbitraire. [...]
[...] Une enfant ne connait rien, il apprend au cours de son expérience Descartes). Formation d'idées simples combinées par l'esprit pour former des idées complexes. Idées abstraites construites par la raison à partir de l'expérience sensible. Problèmes de la thèse empiriste : Si toute connaissance vient de l'expérience sensible, toujours particulière, comment peut on passer à une connaissance sensible ? Par exemple, si A se produit toujours après peut on affirmer que A est la cause de B ? b. Le rationalisme critique (criticisme) Problème posé : comment passer de l'observation d'un ensemble de cas particuliers à l'énoncé d'une loi universelle et nécessaire. [...]
[...] o Courant philosophique du IIIème à Athènes, par Pyrrhon : Ni la raison ne les sens ne sot capable d'établir la vérité, il faut douter de tout, suspendre son jugement. o Scepticisme nécessaire mais pas le but de la démarche. Relativisme : o Toutes les idées se valent. Vérité relative à chacun sa vérité Pas de vérité absolue, elle dépend de chacun. o Thèse des sophistes (Pantagoras, Calliclès) o Les vérités qui s'imposent sont celles des forts. Rapport de force = tyrannie intellectuelle. [...]
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