Résumé du chapitre second du livre Apprendre à vivre, ou Traité de philosophie à l'usage des jeunes générations, écrit par Luc Ferry. Le chapitre deux s'étend autour d'un exemple de philosophie antique, que ce résumé reprend dans les grandes lignes pour en retirer l'essence.
[...] Le caractère divin du monde est immanent (dans le monde) et transcendant (du bas vers le haut). Le divin des stoïciens est transcendant par rapport aux hommes car il leur est supérieur et extérieur, mais inscrit que dans le réel, il est plutôt transcendance dans l'immanence. La théoria, qui dévoile ce qui est le plus parfait, révèle l'ordonnancement et l'harmonie du cosmos donc elle est une ontologie (qui définit l'essence de l'être) et une théorie de la connaissance. Ni expérimentale, ni limiter à un objet, la philosophie cherche un sens à ce monde qui nous entoure, pour y inscrire notre existence et pas seulement une connaissance objective ou scientifique. [...]
[...] Selon Cicéron l'homme est né pour contempler et imiter le monde divin (qui est bon). III DE LA PHILOSOPHIE A LA PRATIQUE DE LA SAGESSE La sotériologie (salut) est un au-delà de la morale, et par rapport à la mort, la philosophie va nous faire la promesse de nous aider à nous sauver par nos propres forces, en faisant usage de notre raison. Les Anciens envisagent deux façons de tenter une victoire sur la mort : _ de part la procréation, on s'inscrit dans le cycle éternel de la nature, mais du fait que le nombre de mes enfants ne m'empêche pas de mourir, j'assure la survie de l'espèce et non celle de l'individu ; _ en accomplissant des actions héroïques et glorieuses je bat l'éphémère du temps. [...]
[...] Si l'univers est éternel et que nous y seront en un fragment, alors nous ne cesseront jamais d'exister: c'est la le but même de toutes activité philosophique. Avant de penser par soi-même, il est indispensable d'avoir l'humilité de penser par les autres, alors selon Cicéron l'âme des héros jouissaient de l'éternité, ces dieux sont parfaits et éternels et selon Platon : pour réussir sa vie il faut rester fidèle à la partie divine de nous-mêmes (l'intellect). Deux grand mots : partagé entre la nostalgie et l'espérance nous manquons l'instant présent et ne pouvons vivre pleinement. [...]
[...] espérer un peu mois, aimer un peu plus l'espérance est un grand malheur elle est de l'ordre du manque, de la tension inassouvie. A chaque fois nous cédons au mirage d'un bonheur ajourné, mais l'objectif une fois conquis nous faisons souvent l'expérience douloureuse de l'indifférence ou de la déception. Au final, c'est toujours le tombeau qui ce profile à l'horizon et on comprend vite que l'accumulation de biens matériels ne règle rien d'essentiel. Selon Epictète la vie bonne est réconciliée avec ce qui est et accepte le monde comme il va. [...]
[...] Cette cosmologie rend la matière vivante nommé l'hylozoïsme et de ce fait, la totalité du monde devenu divine on parle de panthéisme. La nature étant harmonieuse (juste et bonne), elle peu donc donner aux hommes un modèle de conduite, en l'imitant sur le plan éthique, de l'art, de la morale et de la politique. Dans ce grand partage cosmique, chacun reçoit ce qui lui est dû. Selon le droit romain il faut rendre à chacun le sien (mettre chacun à sa place), ce qui suppose pour chacun à une place (un lieu naturel). [...]
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