Au Moyen-âge, les filles sont éduquées par leur mère et non pas par l'école pour la plupart. Elles n'ont pas la possibilité d'acquérir l'enseignement des maîtres. La politique scolaire de Charlemagne n'a eu d'autre but que de constituer un clergé capable de former le peuple et elle ne s'appliquait donc qu'aux garçons. Plus tard, les universités, institutions appartenant au clergé, ne recrutent que des élèves masculins, même si ceux-ci ne se destinent pas tous à une carrière dans le clergé. Les « petites écoles », elles, sont mixtes et gratuites pour les pauvres, les filles peuvent y apprendre la lecture et les rudiments de la grammaire latine. Il y a même parfois des maîtresses, mais c'est encore rare, et ne sont pas appréciées de l'aristocratie, ni de la riche bourgeoisie.
A. Une éducation surtout religieuse
A la Renaissance, l'éducation des filles au XVIème siècle est énormément basée sur la religion. Elles apprennent les travaux domestiques pour tenir la maison, ainsi que le catéchisme. Certaines suivent chez elle des cours de musique ou de dessin. La religion se transmet de mère en fille, il faudra donc que les filles, futures femmes, sachent la transmettre à leurs filles. Seules quelques femmes sortent de cette éducation religieuse qui montre encore la l'importance donnée à l'Eglise, ainsi que le rôle de la femme, qui doit être mère et épouse avant tout.
[...] II. L'éducation des garçons
L'éducation médiévale était, elle, un enseignement qui ignore l'évolution de la société, c'est un bourrage de crâne avec une absence de réflexion personnelle de l'élève. Elle ignore aussi et méprise l'hygiène, l'alimentation saine, l'éducation physique...tout ce qui ne se rapporte pas à une connaissance brute.
A. L'éducation selon l'idée humaniste
L'éducation pour les humanistes du XVème et XVIème siècle, un domaine particulièrement important et elle se démarque totalement de celle du Moyen-âge (...)
[...] Lieu de l'éducation masculine Durant la renaissance l'éducation se fait beaucoup pour les garçons dans ce que l'on appelle des petites écoles, elles sont rurales, créées sur l'initiative de l'assemblée des habitants ou bien grâce à des bienfaiteurs et donateurs, car il faut payer l'instituteur. Elles sont majoritaires dans le nord de la France. Le maitres est choisis par le curé et les habitants, il doit posséder un certificat de catholicité ainsi que prouver qu'il sait écrire et lire, compter et faire chanter. [...]
[...] L'éducation à la Renaissance Introduction Education des filles a. Une éducation surtout religieuse b. L'évolution de la pensé humaniste c. Les lieux de l'éducation féminine II) Education des garçons a. L'éducation selon l'idée humaniste b. Les lieux de l'éducation masculine c. Des écrivains pédagogues Qu'est-ce-que l'éducation ? L'éducation est l'action de développer un ensemble de connaissances et de valeurs morales, physiques, intellectuelles, scientifiques . considérées comme essentielles pour atteindre le niveau de culture souhaitée. L'éducation permet de transmettre d'une génération à l'autre la culture nécessaire au développement de la personnalité et à l'intégration sociale de l'individu. [...]
[...] Les lieux de l'éducation féminine Plus tard l'éducation des filles se développe et à lieu pour la noblesse se développent pendant la période humaniste dans les couvents. Le catéchisme, la lecture et l'écriture y sont enseignés. Après leur apprentissage elles doivent décider de se marier ou de rester au couvent. Il y a aussi des écoles élémentaires, surtout dans le nord de la France, ce sont surtout des filles de petite bourgeoisie ou de noblesse pauvre qui y sont scolarisées. Mais elles sont mixtes ce qui ne plait pas aux humanistes et à l'église, elles sont donc condamnées. [...]
[...] Montaigne, lui subit une éducation humaniste riche avec un percepteur il fait part de sa pensé sur l'éducation dans Comment éduquer un enfant, un passage des Essais où il se montre sensible à la personnalité propre de l'enfant, selon lui l'éducation doit viser à faire plutôt la tête bien faite que bien pleine Ainsi qu'Erasme qui fera beaucoup de déclaration sur l'éducation. Tout les trois se fondent sur les mêmes principes : Sur le plan de l'apprentissage, moins de mémorisation, l'acquisition des connaissances doit être réfléchie et elle doit mener à une vrai compréhension des contenus ainsi qu'à l'élaboration d'un esprit critique On lit les textes sans traduction et on ne néglige plus l'hygiène et les discipline physique. [...]
[...] Il doit aussi chanter à la messe. La classe dure 10 mois par ans. Les garçons y apprennent la lecture, l'écriture, le calcul et le chant. L'enseignement est gratuit pour les familles pauvres, les parents aisés donnent selon leur revenu. Il existera aussi plus tard les petites écoles de Port Royal, elles sont créées pas les Jansénistes (qui font partie du mouvement religieux de Cornelius Jansen). Au XVI siècle existent aussi l'université, elle se compose de quatre faculté : théologie, art, droit canonique, et médecine. [...]
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