En un sens, tout le monde sait ce qu'est la liberté. Je sais que je suis libre quand je peux me déplacer où il me plaît, quand je peux dire ce que je pense, quand je peux faire ce que je veux, c'est-à-dire lorsque ma volonté ne rencontre aucun obstacle, aucun empêchement. En un autre sens, personne ne sait ce qu'est la liberté. Car si nous cherchons à définir cette notion, nous nous heurtons à de graves difficultés. Etre libre, est-ce faire n'importe quoi, est-ce obéir à notre caprice, est-ce suivre l'humeur du moment ? Sans doute que non. On sent bien, par exemple, que la liberté capricieuse de l'homme inconstant est moins forte, moins réellement libre, que la liberté réfléchie de l'homme qui tient sa parole (...)
[...] Dans cette perspective démocratique, dépendance personnelle. La véritable liberté (la contrainte qui ouvre à la liberté) s'expérimente dans le droit et I'obéissance à la loi, c'est-à-dire dans le contrat, dans le pacle paq lequel chacun s'engage envers tous les autres à ne reconnaître d'autre autorité que la volonté générale c'est-àdire la volonté du corps social dans son ensemble. Même si (Ibid. [...]
[...] C'est pourquoi, dans une société démocratique, la perte de la liberté naturelle doit être absolue. C'est la totalité de I'aliénation qui garantit l'égalité et la réciprocité dçs droits et la véritable liberté politique, puisqu'elle supprime également la dépendance persorurelle : (Ibid. 6). La véritable liberté dans une société démocratique consiste donc dans une dépendance au caractèrè irniversel et abstrait, d'après des règles universellement valables, indépendamment des particularités individuelles et en dehors de tout lien de autres des règles rxriversellement valables. [...]
[...] Essai sur les données immédiates de la conscience, PUF, p.125126). Le moi fondamental est plus profond que le [...]
[...] Le libre arbitre est (cf. Méditations métaphvsiques, IV, $ 9). Pour avoir la maîtrise de soi, il n'est pas nécessaire que notre volonté puisse se porter indifferemment à l'un des partis possibles mais, tout au contraire, plus nous nous sentons orientés vers l'un des deux (soit par la connaissance évidente que nous avons du wai et du bien qui s'y trouvent, soit parce que Dieu dispose ainsi l'intérieur de notre volonté) plus nous choisissons librement. [...]
[...] Mais la liberté s'arrête t-elle là ou commence le bien ? L'être libre n'est-il pas au contraire celui qui, connaissant le bien, peut cependant vouloir le [...]
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