Etre libre, désir, volonté, influences extérieures, responsabilité, liberté corporelle, dépendance, illusion, infinité, recherche du bonheur, René Descartes, Emmanuel Kant, moralité, justice, égoïsme, création
Questionnement : être libre, est-ce faire ce que je veux ? Ici, quand on dit faire ce que l'on veut en vérité on entend "faire ce que l'on désire". En effet, il s'agirait d'une volonté qui ne tiendrait qu'à moi et ne se préoccuperait pas des autres ; qui ne viendrait pas vraiment de moi, c'est-à-dire de ma volonté, mais des influences subies et extérieures : c'est bien du désir dont on parle donc. Il faut alors distinguer la volonté, du désir.
[...] Être libre, est-ce faire ce que je veux ? Liberté et désir Questionnement : être libre, est-ce faire ce que je veux ? Ici, quand on dit faire ce que l'on veut en vérité on entend faire ce que l'on désire . En effet, il s'agirait d'une volonté qui ne tiendrait qu'à moi et ne se préoccuperait pas des autres ; qui ne viendrait pas vraiment de moi, c'est-à-dire de ma volonté, mais des influences subies et extérieures : c'est bien du désir dont on parle donc. [...]
[...] Nous sommes alors assurés par cette loi positive ou extérieure que les autres aussi sont contraints de se défaire en partie de leur sensibilité et du désir de satisfaire leurs intérêts égoïstes et particuliers. La loi en effet contraint, elle oblige (sous peine de sanction). De cette loi nous avons certes peur, mais aussi nous l'aimons parce que c'est elle qui garantit la paix sociale et l'égalité, la justice. Ainsi en limitant notre liberté égoïste, celle des désirs, nous devenons libres. Il s'agit bien d'une liberté limitée, parce que réglée, mais c'est aussi la seule liberté qui soit possible pour tous. [...]
[...] Pourquoi désirer autre chose, toujours autre chose que ce que j'ai ou ce que je suis ? Ce serait me condamner à n'être jamais satisfait et donc jamais content. Mes désirs se limitent donc à la nécessité, ils sont ceux qui me permettent de vivre et de durer dans ce que je suis et ce que j'ai. Mais aussi rien n'est indispensable que la vie et l'absence de douleur. Et même si je souffre, si cela ne peut être autrement (une maladie), alors je dois l'accepter plutôt que d'augmenter les maux du corps de ceux de l'âme (tristesse, mauvaise humeur, inquiétude, lassitude, plaintes . [...]
[...] On ne désire pas ce qui ne nous apporte pas ce plaisir. Remarque : on remarquera qu'on peut être déçu à trop attendre, c'est-à-dire à trop imaginer le plaisir. Celui qui advient nous apparaît moindre. Le désir est donc un état de dépendance vis-à-vis d'un objet extérieur. Or cette dépendance est privation de liberté à plusieurs niveaux : D'abord parce qu'il ne vient pas de nous, mais de l'extérieur, et que donc nous ne le choisissons pas ni n'en décidons. [...]
[...] La liberté partagée ne semble être possible que dans les limites et l'opposition aux désirs. Mais faut-il alors renoncer à la liberté absolue ? Si celle-ci est impossible dans la sphère sociale et politique, ne peut-on pas la penser abstraitement dans la sphère intime, celle de l'art, celle de la croyance religieuse par exemple ? Il ne s'agit plus alors d'une liberté pratique qui engagerait les autres, mais d'une liberté spirituelle personnelle et pacifique : celle de la prière ou celle de la création artistique que nous allons développer maintenant. [...]
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