Léviathan, État, Hobbes, Pascal, Platon, Kant, pacte de soumission volontaire, Aristote, Politiques
Les lois sont justes, car elles sont établies par l'État et la justice, c'est tout ce que les lois autorisent. L'État représente cette entité politique qui concentre une quantité de pouvoirs qui excède la puissance dont dispose chaque individu et que, de ce fait, s'impose à eux. Si on s'en tient à cette distinction, le concept d'État désignerait un régime totalitaire et un régime démocratique. Ce concept, sous l'unité apparente du mot, recouvre des idées et des réalités politiques radicalement différentes. Si l'on questionne la nature de l'État à travers l'idée de besoin, c'est parce que la légitimité de son autorité dépendra du sens que l'on donne à ce terme. Si l'on a des besoins à l'égard de l'État, ce n'est peut-être pas des besoins au sens premier du terme, mais celui de vivre plutôt que de survivre.
[...] L'Etat défini par Hobbes est un Etat tout puissant et le souverain politique se fait l'égal de dieu qui est juste car il est tout puissant et souverain Tant que ce n'est pas interdit par la loi, ce n'est pas injuste. Il dit que les lois sont des « haies » qui encadrent les hommes sous les coups de leurs passions. Il n'y a pas de justice qui transcenderait l'esprit des lois. Il n'y a pas de détermination innée de ce qui est juste ou injuste car pour lui, elles pressent naissance dans les relations sociales. Il n'y a pas de loi à l'Etat de nature et le seul choix dont nous jouissons, c'est le droit naturel. [...]
[...] Dans l'Etat de nature hobbesien, le travail est complètement stérile alors même qu'il pourrait permettre la satisfaction des besoins, puisqu'au moment où je m'arrête de travailler, de cultiver, je prends le risque qu'on vienne prendre le fruit de mon travail. A l'Etat de nature, la propriété est devenue impossible par la présence d'autrui. S'il existait réellement des hommes plus forts que d'autres, ces hommes se démarqueraient spontanément de la masse et par un mouvement naturel, ils seraient amenés à gouverner par les autres. [...]
[...] Ma nature rationnelle ne peut trouver satisfaction qu'à travers l'artifice du pate de soumission volontaire. Hobbes précise qu'il n'existe pas un nombre précis d'individus qui garantissent la sécurité car elle est constamment réévaluer alors des forces qui nous menacent. La sécurité est temporaire. La cause identifiée de cette guerre intestine tient à la nature même de l'être humain. Autrement dit, elle tient à la fois à ses passions et à sa raison. Nos passions tendent vers une autoconservation égoïste et nécessaire. [...]
[...] Ici, il y a chaos car les hommes sont égaux entre eux tandis que l'inégalité extrême des espèces animales permet d'opérer une forme de hiérarchie. Pour les hommes, l'égalité entraîne le désordre. L'Etat de nature est un état de guerre. Pour Hobbes, la guerre n'est pas seulement l'acte même de se battre contre l'autre mais une disposition menaçante et avérée. Hobbes pensait la culture comme un processus d'humanisation de la terre et de l'être humain lui-même et donc de mise à distance de la nature. [...]
[...] L'État, un Léviathan qui assure la satisfaction de nos désirs Les lois sont justes car elles sont établies par l'Etat et la justice, c'est tout ce que les lois autorisent. L'Etat représente cette entité politique qui concentre une quantité de pouvoirs qui excède la puissance dont dispose chaque individu et que de ce fait, s'impose à eux. Si on s'en tient à cette distinction, le concept d'Etat désignerait un régime totalitaire et un régime démocratique. Ce concept, sous l'unité apparente du mot, recouvre des idées et des réalités politiques radicalement différentes. [...]
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