Etat, rôle de l'Etat, société, dysfonctionnements de l'Etat, autorité politique
Tandis que la nation est une communauté vivante résultant de l'histoire, reconnue et aimée sous le nom de « patrie » par chacun de ses membres, l'État désigne une instance, une communauté juridique, assimilée à une personne morale, permettant d'unir l'ensemble d'une société et de lui ouvrir des droits dans le réseau mondial des Etats. C'est l'ensemble d'individus soumis à une même législation, à une même autorité politique. L'Etat, c'est le gouvernement et l'ensemble des structures par lesquelles il manifeste son autorité. L'Etat vient de « jus », le droit en latin dans la mesure où l'Etat se donne pour rôle de poser des lois qui rendent possible la vie en société dans cet état. Il est assimilé à une personne morale, il va avoir une certaine autonomie et les personnes qui le constituent ont des droits et des devoirs. Nul n'est censé être au dessus des lois. L'Etat va être fédérateur de la communauté, va rassembler et en même temps son rôle est de se positionner par rapport aux autres Etats, il va avoir un rôle à jouer à l'échelle mondiale.
[...] L'Homme a besoin de s'unir à ses semblables. Toutefois, la nature de l'enfant sauvage conteste cette théorie. En l'Homme, il y a également un regard égocentrique qui pousse à la dissociation et/ou au conflit. La théorie artificialiste considère que si l'Homme a pris pour décision de se créer une société, et si l'on se donne une autorité supérieure, c'est contre soi mais c'est pour éviter l'anarchie. La raison de l'Homme le pousse à entrer dans une société qui dépend d'une convention, c'est-à-dire qu'il faut l'accord de deux partis. [...]
[...] Les Droits de l'Homme peuvent être une sorte de législation supranationale. On peut donc considérer que l'État est un organe de libération. Les dysfonctionnements de l'État sont la tyrannie et l'État totalitaire. Page 1 L'État Les dysfonctionnements de l'État Tandis que la nation est une communauté vivante résultant de l'histoire, reconnue et aimée sous le nom de patrie par chacun de ses membres, l'État désigne une instance, une communauté juridique, assimilée à une personne morale, permettant d'unir l'ensemble d'une société et de lui ouvrir des droits dans le réseau mondial des États. [...]
[...] L'État va être confronté à deux sortes de problèmes : internes : le rôle de l'État peut parfois trop assister les individus (la sécurité sociale qui ne responsabilise pas ou encore la sécurité qui peut être trop oppressante). externes : la législation d'un État s'arrête aux frontières de cet État. Pourtant l'État s'inscrit dans un réseau où une législation de supranationalité pourrait être instaurée. Elle pourrait être au-dessus des autres législations. L'ingérence devrait être acceptée seulement quand les Droits de l'Homme sont en danger. [...]
[...] Pourtant, ils se sont aimés réciproquement. Elle décrit l'État totalitaire : il n'a pas de couleur politique obligée, c'est-à-dire qu'il n'y a pas de couleur politique privilégiée qui conduirait à l'Etat totalitaire (il peut être de gauche comme de droite) il correspond à l'effondrement des structures politiques et sociales il a un caractère nationaliste exacerbé, c'est-à-dire une forme extrême de l'amour pour son pays qui risque de fermer à ce qui n'est pas le pays, et d'avoir une position de retrait par rapport à tout ce qui ne lui appartiendrait pas il possède toujours une vocation impérialiste, d'expansion, d'étendre les idéaux ou le territoire il condamne le système parlementaire libéral il a un réel désir de rénovation des mœurs politiques, c'est-à-dire qu'il y a un désir de pureté suspecte qui est en fait l'élimination il a un rôle accru de la police et de l'armée il a l'élitisme (un type d'hommes considéré comme supérieurs à d'autres) il a une indépendance par rapport aux Églises (on n'est pas tributaire de l'Église) il a la condamnation d'indésirables et de parasites avec une logique du bouc-émissaire (on va concentrer les haines, les rancœurs, sur un type de personne, ce qui permet d'occulter le reste) il a le visage extrême de la barbarie (génocides, etc ) car on peut y être condamné non pas pour une culpabilité mais pour ce que l'on est ; c'est une logique mortifère par exemple utilisée par les nazis l'État totalitaire est plus dangereux que la tyrannie qui repose sur le pouvoir du plus fort, et qui peut ainsi être dépassé. [...]
[...] Pour lui, elle passe par la dictature du prolétariat. La théorie marxiste est elle aussi aujourd'hui utopique. Toutes les formes de communisme que nous connaissons n'ont rien à voir avec le communisme de Marx. L'État, au sens démocratique, est une stratégie de vie. L'État peut-il vouloir le bonheur des individus ? Le rôle de l'État est-il d'assurer le bonheur ? D'abord, le bonheur n'est pas la même chose pour chacun. S'il y a plusieurs visions du bonheur, comment l'État pourrait-il vouloir un bonheur commun ? C'est contradictoire. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture