Le problème qui se pose par rapport à une société est que chacun a des désirs et des besoins différents, mais chacun est dans l'impossibilité d'être autosuffisant. Par conséquent, la création de la société est indispensable pour que l'on puisse satisfaire nos besoins. Chacun va donc se spécialiser et devenir expert dans un domaine, ainsi la pression des besoins dicte dès le départ les rapports entre les hommes. C'est ce qu'écrit Platon dans La République : « Ce qui donne naissance à une cité c'est je crois, l'impuissance où se trouve chaque individu à se suffire à lui-même. ». On comprend donc que seule la société peut se suffire à elle-même et non-pas l'individu (...)
[...] Il n'en reste pas moins certain que la vie en solitaire est impossible et les rares exemples que l'on comme le récit de Robinson, n'oublient pas de préciser que la vie de ces individus isolés ne peut continuer qu'à condition de débarquer sur leur île avec tout leur héritage social de savoir, de savoir-faire et d'outils qui prolongent l'appartenance de ces individus à leur société d'origine. La vie en société est donc un trait fondamental de l'humanité. Société et individus ne peuvent être définis l'un sans l'autre. [...]
[...] Il faut donc en déduire que l'état est plus qu'un assemblage d'intérêts propres, au contraire, il change nos points de vue et intérêts en attachant à les rendre valables pour tous. L'état cherche à nous rendre moins égoïstes, nous pousse à penser plus loin que nous mêmes. Support : Hegel, Principes de la philosophie du droit En quoi l'idée de contrat n'est pas encore à la hauteur de l'Homme (car sinon on en reste à la singularité) ? Le but de l'état est la réunion. Chaque individu peut mener une vie universelle, normale et soucieuse de vérité, ce qui est rationnel en soi et pour soi. [...]
[...] Par conséquent, la création de la société est indispensable pour que l'on puisse satisfaire nos besoins. Chacun va donc se spécialiser et devenir expert dans un domaine, ainsi la pression des besoins dicte dès le départ les rapports entre les hommes. C'est ce qu'écrit Platon dans La République : Ce qui donne naissance à une cité c'est je crois, l'impuissance où se trouve chaque individu à se suffire à lui-même. On comprend donc que seule la société peut se suffire à elle-même et non-pas l'individu. [...]
[...] Par conséquent, la bienfaisante rivalité vue par Kant doit être maintenue dans des bornes. Spinoza, Traité Théologico-Politique : De la vient que nulle société ne peut subsister sans pouvoir de commandement et sans une force et conséquemment sans des lois qui modifient et contraignent l'appétit du désir et les passions sans frein. Nous abordons donc ici un deuxième sens du terme politique qui ne se désigne pas seulement comme ce qui relève d'une société organisée comme dans l'expérience animal-politique, mais de façon plus étroite, ce qui est relatif au pouvoir d'organiser la communauté et de prendre de grandes décisions qui engagent la communauté elle-même. [...]
[...] Justification de l'apparition de l'état A. Le pacte social A défaut d'une référence à Dieu ou à l'histoire pour assurer la légitimité de l'état, la philosophie a eu recourt à la fiction d'une convention fondatrice pour expliquer la genèse de l'état comme garant légitime de la paix civile. Support : Thomas Hobbes, Léviathan Ce contrat social vu par Hobbes reste malgré tout un contrat de soumission, avec un souverain qui aura des sujets. Chacun doit se défaire de sa part de droit naturel au profit d'une tierce personne qui reste extérieure à la convention. [...]
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