Qu'est-ce que la liberté, liberté politique, libre-arbitre, liberté d'expression, liberté intérieure, Hegel, code de Nuremberg, Spinoza, Descartes, Sartre, Kant, Nietzche, Freud, Arendt, conscience, volonté humaine
La liberté ne consiste pas à faire ce que l'on veut quand on veut. On dit la liberté, mais ne doit-on pas avant tout souligner les libertés, puisque celle-ci varie selon les situations ? La liberté n'a en effet pas la même portée selon l'angle métaphysique ou politique. Il y a deux domaines : le libre arbitre et la liberté politique, soit la liberté délivrée par la loi, telle que la liberté d'expression ou de mouvement. On peut n'avoir aucune liberté d'ordre privé, mais une liberté intérieure. La liberté a une histoire, et on peut lire l'histoire comme une marche en avant vers la liberté, puisque selon Hegel on a de plus en plus de libertés définies par la loi.
[...] La révolution française ne s'est pas faite du jour au lendemain, tous les éléments assemblés ont permis la liberté civique, qui est limitée par la loi. Au sens philosophique, la liberté est le caractère indéterminé de la volonté humaine, libre arbitre « Quand chacun fait ce qui lui plaît, on fait souvent ce qui déplaît aux autres et cela ne s'appelle pas un Etat libre. », si quand on entend liberté on pense faire ce que l'on veut quand on veut, un Etat de droit est impossible, la liberté doit être encadrée. Comment concilier liberté individuelle et nécessité de l'Etat ? [...]
[...] Autrui : Sartre, la liberté totale. Travail : Arendt fait la différence entre travail et œuvre, dans Condition de l'homme moderne, elles expliquent que les hommes ne savent plus rien faire d'autre que travailler, tout ce qui est fait, l'est en vue d'une rémunération. Même dans le milieu politique, peu voient leurs actions comme une œuvre, ce qui montre l'aliénation. Dans cette vision du monde, la vraie vie commence après le travail, et on se demande quand peut-on être enfin heureux ? [...]
[...] Liberté : La liberté ne consiste pas à faire ce que l'on veut quand on veut. On dit la liberté, mais ne doit-on pas avant tout souligner les libertés, puisque celle-ci varie selon les situations ? La liberté n'a en effet pas la même portée selon l'angle métaphysique ou politique. Il y a deux domaines : le libre arbitre et la liberté politique, soit la liberté délivrée par la loi, telle que la liberté d'expression ou de mouvement. On peut n'avoir aucune liberté d'ordre privé, mais une liberté intérieure. [...]
[...] Agit-on sous la seule conduite de sa liberté ? Nous avons peut-être une illusion de liberté, « les hommes se croient libres, parce que sans doute ignorants des causes qui les déterminent », selon Spinoza. Sommes-nous libres ou déterminés ? La prise de conscience et connaissance de ce qui nous influence n'est-ce pas déjà gagner un peu de liberté ? Lien avec les notions philosophiques : Etat : selon Spinoza, la liberté de penser est inaliénable, pour Tocqueville et Rousseau, la liberté est possible dans l'Etat si la loi est l'expression de la volonté générale, si on est dans un Etat de droit, borné par la loi, qui garantit les libertés individuelles, et ne mène pas au despotisme. [...]
[...] Nature-culture : relativisme culturel, et influence de la culture sur notre conduite, selon Durkheim, la culture fait de nous ce que nous sommes. Comment parler de liberté quand on est si influencé ? Conscience : selon Nietzsche la conscience morale autonome n'existe pas et le libre arbitre est une illusion, il dit « deviens ce que tu es ». Impératif catégorique, Kant, autonomie. Bergson, « la conscience s'endort là où il n'y a plus de mouvement spontané », la conscience représente un choix, l'homme est sans cesse dans l'invention, alors que les animaux étendent leurs chaînes ne pouvant les briser. [...]
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