Qu'est-ce qu'un intellectuel, affaire Zola, J'accuse, André Malraux, Jean-Paul Sartre, Saint-Exupéry, valeurs éthiques, Michel Onfré, vulgarisation de l'information, Maurice Barrès
Les intellectuels ont une visibilité, un attrait aux choses de l'esprit. Ce n'est pas un nom, c'est quelque chose que l'on associe à un homme ou une femme. Au départ c'est un adjectif qui symbolise l'intelligence. C'est un être humain qui a des compétences intellectuelles, un savoir et qui utilise son esprit. La définition actuelle implique une visibilité de l'individu qui se sert de son entendement, et qui va se constituer au XXe siècle avec l'apparition de l'espace public en tant que lieu d'expression. Dans les régimes dictatoriaux, les intellectuels ne sont pas compris dans le second sens, ils n'ont pas la possibilité de s'exprimer. Il n'est pas l'intellectuel au sens de l'engagement.
[...] L'intellectuel est obligé de s'assujettir au type de médias. Dimension orale : idée d'un discours d'une communication. Il peut être dans sa tour d'ivoire et d'écrire. La il s'agit d'écrire une parole qui touche les hommes. Notion d'oralité : transitoire éphémère. Doit y avoir un auditoire : nécessité de la communication. Est censé réfléchir sur l'art de communiquer : rhétorique. Aujourd'hui l'intellectuel s'interroge sur sa manière de communiquer ex : Michel Onfré (s'il gère mal sa communication, il peut se retrouver sur une vidéo de Daesh). [...]
[...] Beaucoup d'intellectuels se définissent comme étant antimodernes. « etre mécontent » « mauvaise conscience de son temps » « etre qui dérange » au sens double du terme : met mal à l'aise et bouleverse l'ordre. Un certain nombre d'intellectuels s'opposent à cette représentation citrique de l'intellectuel. Antonio Gramsci développera deux notions : l'intellectuel critique et l'intellectuel organique : renonce a son esprit critique et va s'affilier à une idélogie/parti il fait un avec son parti, aboli son sens critique et met ses capacités intellectuelles au service d'une conviction de valeurs et adhère de manière totale aux idéologies. [...]
[...] Il n'est pas l'intellectuel au sens de l'engagement. L'émergence du second sens suppose l'évolution de la société, qi se démocratise et voit émerger l'opinion publique et certains canaux : les médias. Certaine visibilité pour une expression via des supports qui permettent de toucher une population relativement large cf : Hugo, les châtiments sont distribués clandestinement en France (alors qu'il était sur une ile). La bascule se fait symboliquement en France en 1898 avec l'affaire Zola. Stratégie de communication : publication de « J'accuse » en première page juste avant la condamnation de Dreyfus. [...]
[...] Un individu peut il etre sacrifié à la raison d'Etat. Valeurs éthiques : pour Zola valeur et éthique son identiques. Un des plus grands texte sur les intellectuels : « La trahison des clercs de Julien Benda ». Clerc : mot religieux pour les intellectuels. Dénonce l'affiliation des intellectuels, le caractère organique de leur position. Le mot Clerc est volontaire : l'intellectuel a renoncé à sa dimension morale de direction de valeurs supérieures/morales. ← L'intellectuel cherche a faire entendre sa parole. [...]
[...] ← L'Influence de l'intellectuel est proportionnel à son prestige. Plus il est connu plus il est susceptible d'être influents. Autre mot qui apparaît : influenceur domaine du marketing et de la communication : ex bloggeurs, footballeurs. Fin d'intellectuels tels que Sartre, hégémoniques. Intellectuels ont émergés dans un monde ou ils n'étaient pas légitimes et l'erreur serait aujourd'hui de ne pas reconnaître l'évolution des intellectuels. Le monde universitaire fonctionne en vase clos et il est en parti en France en train de mourir dans la mesure ou il ne s'est pas adapté aux nouveaux mode de communication. [...]
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