Sciences humaines et arts, Qu'est-ce que la culture, Michel Leiris, Mary Douglas, Patrick Williams, travail de Malinowski, îles Trobland, Maoris, enculturation, hypocrisie, Sulava, mémoire sociale, Vaygua
La culture c'est l'ensemble des comportements, savoirs, savoir-faire et caractéristiques d'un groupe d'humain ou d'une société donnée. Elle est acquise par apprentissages et transmise à l'ensemble des membres du groupe ou de la société, chaque société à sa culture, c'est une caractéristique universelle, car elle produit un sens. L'enculturation est le fait d'acquérir de la culture. À travers la culture plusieurs exemples seront donnés.
[...] L'enculturation est le fait d'acquérir de la culture. A travers la culture plusieurs exemples seront donnés. Tout d'abord le travail de Michel Leiris sur les égoutiers. Dans cinq études d'ethnologie Michel Leiris s'engage personnellement avec un regard critique (c'est à dire dénuer de tout préjugés, il prend une distance par rapport à sa société). Ce qui lui permet de reconnaître les limites et déficiences de sa propre culture. Il va se détacher de ses valeurs. Ainsi, Leiris montre que les égoutiers sont rejetés, ont une position sociale « basse », c'est surtout un milieu masculin. [...]
[...] Or, il existe bien une culture sourde, entre eux les sourds s'attribuent des noms qui dépendent de leurs fonctions (ces noms se base sur quelque chose de visuel), il y a de l'humour et les manières à table expriment les expressions. Les sourds ont souvent été les victimes d'un ethnocentrisme sévère faisant augmenter l'handicap. Afin, le dernier travail sur la culture est celui de Malinowski. Il décrit le Kula sur les îles Trobiand. Pendant une certaine période, les habitants de l'île construisent des canaux, toute la population est mobilisée. [...]
[...] - il y a aussi des rapport de forces, de culture légitime ou illégitime. Patrick Williams traite la culture manouche à travers les morts dans Nous on n'en parle pas. Les Manouches ont une culture qui leur est propre, la société n'en veut pas. Il va s'intéresser au silence qui entoure les morts. Lors d'un décès le Romanolap (c'est à dire le nom manouche) n'est plus prononcé. Les objets du défunt deviennent des « mules », ils sont brulés les animaux sont libéré du maître. [...]
[...] Dans le travail de Malinowski revient toujours le même principe, celui de donner pour faire partie du groupe et l'obligation d'accepter et rendre. Cette mise en scène montre l'hypocrisie humaine. Mais, le don est présent dans toute les société toujours en tensions entre liberté et obligation. Il est le « roc » humain. Donc la culture produite sens, unit les hommes à la nature et aux autres un mais surtout unit la mémoire humaine à la mémoire sociale. Elle est universelle et se présente sous diverses formes plus varié les unes que les autres. [...]
[...] Toutes les îles ont leurs circuits, elles doivent le suivre. Aucun objet ne peut être refuser, les chefs sont obliger d'accepter le Vaygua et de rendre (en offrant des fruits, des étoffes, des bijoux). Plus les objet circulent et ont appartenus à des chefs importants plus ils prennent de la valeur. Malinowski met aussi en avant le Potlatch, cérémonie ou les Tlinkit et Haida expose leurs richesses et brûle tout. Chaque tribu le fait, certaines vont même jusqu'à tout bruler pour égaler les autres. [...]
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