Culture, changement culturel, fonction de la culture, acculturation, société
La culture n'est pas un concept scientifique, mais une idée générale, une notion centrale pour les sciences humaines puisqu'elle en définit le champ, et que c'est un objet interne, multidisciplinaire par excellence. Elle ne peut pas être considérée comme un concept scientifique, car ce n'est pas une représentation univoque sur laquelle tout le monde est susceptible de se mettre d'accord. Cette notion a même des ennemis. Dans les années 50, deux anthropologues américains ont essayé différentes définitions de cette notion, et ont trouvé plus de 160 définitions différentes, et la variation venait non seulement de la nature de la définition, mais aussi de ses propriétés et des ces usages plus ou moins larges donnés à la culture. Il existe d'après ces 2 anthropologues deux usages principaux : un hérité de la philosophie des lumières et qui nomme culture le patrimoine accumulé depuis l'Antiquité sur lequel les populations occidentales ont trouvé leur civilisation. L'autre principal usage renvoie à une définition très connue dans le sens de l'Homme, déjà proposer en 1871, par NYNOR, selon laquelle la culture, qu'il considère comme un synonyme de civilisation, est la totalité des croyances, des arts, des coutumes.. de toutes les capacités et coutumes acquises par l'homme dans la société, définition d'un siècle et demi encore utilisée aujourd'hui.
[...] Les conditions normales de l'homme ne sont plus de vivre en société et dans une culture donnée, mais de vivre en inter-société et en inter-culture. [...]
[...] IV- L'acculturation L'acculturation résulte du fait que toutes les culture communiquent et s'interpénètrent, ce qui nous conduit à penser et à repenser à cette question. C'set l'adoption par un groupe d'éléments d'une culture différente. C'est un phénomène universel et constitutif des cultures, il n'y a pas de cultures pures et métisses, il y a souvent plus de continuité entre deux cultures ayant des contacts que deux nations. Plus marquée dans le temps que dans l'espace. Le discours de la continuité historique souvent idéologique, particulièrement présent dans les moments de crise. [...]
[...] C'est précisément par le but que ce sont donnés les anthropologues de démontrer et de trouver la cohérence de ces liens. En général, lorsqu'il y a des changements dans un secteur de la culture, il entraîne des changements dans d'autres secteurs de cette culture. Il ne résulte pas forcément d'une logique rationnel, mais ce sont des liens et des rapports ressentis subjectivement par les membres d'une société, la cohérence d'une culture est surtout une réalité qui véhicule subjectivement par les membres d'une société, c'est d'abord chez les sujets et pour les individus appartenant à ces groupes que la culture va faire un système, car il y a d'innombrables arrangements possibles entre les différents éléments. [...]
[...] Cette collectivité, la culture la constitue d'une manière objective et symbolique. D'une manière objective, c'est que ces manières de penser de sentir et d'agir que certaines personnes ont en commun établissent entre les personnes un lien que les personnes ressentent comme bien réel. : solidarité sociale . De manière symbolique, la culture fonde l'unité de la collectivité et leur donne un caractère distinctif, car les manières de penser d'agir et de sentir sont des phénomènes de communication ou en tout cas des symboles rendant possible la communication. [...]
[...] Il faut penser la culture dans la société. VI- Différence entre la culture et la société La culture est à la fois plus et moins que la société, car on peut essayer de faire passer dans la culture tout ce qui se passe dans la société, parfois inconsciemment. La culture permet aussi d'échapper à la société, par l'imagination, la science-fiction . Il y a dans toute culture une part d'imagination individuelle et collective qui n'a besoin que du langage pour se mettre en avant. [...]
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