Bergson, conscience, Platon, Shakespeare, Hamlet, intelligence animale, activité cérébrale, conscience humaine, conscience réfléchie, théorie de l'animal machine, conscience à l'animal
C'est une question philosophique par excellence, pouvant intéresser les biologistes, psychologues et psychanalystes. Platon (V Av. J-C) : qu'est-ce que (le bien, la justice…) Cette question qu'est-ce que ? renvoie à l'essence (ce qui est une chose à elle-même identité : rechercher une identité à la conscience. Cette question appelle donc une réponse philosophique.
[...] On sort du dualisme cerveau/conscience. Franz Gall a fait une typologie en séparant le cerveau en zones ayant des fonctions. Cette typologie fut corroborée par la neurologie (étude du cerveau pour comprendre les fonctions du corps). Milieu du 19ème siècle : l'étude des lésions cérébrales a permis de montrer à quelles fonction les zones du cerveau correspondent dans le comportement. Le cerveau est effectivement le siège du langage, de l'activité motrice, de la mémoire et des émotions. Les neurologues cherchent à déterminer à quelles fonctions ces zones correspondent dans l'activité mentale. [...]
[...] « la conscience, c'est le savoir sur lui-même » - Alain. (La conscience semble déterminer une manière d'être à soi et au monde spécifiquement humaine. Apparemment, la conscience est une faculté de l'esprit spécifique à l'espèce humaine. Il y a une différence de nature entre l'Homme et l'animal Etre conscient : C'est la capacité d'avoir une ouverture d'esprit = interrogation, s'examiner, chercher à se connaître et connaître le monde, passif. Cherche à trouver le caractère contingent de son existence (conscient que l'on va mourir) que son existence est sans raison. [...]
[...] C'est la théorie de l'animal-machine, l'animal est comparable à une machine. Il est constitué de ressort, de rouages et de tuyaux. Cependant, la seule différence qu'il y a entre l'animal et la machine est une différence de degré, ce sont les outils, les pièces de la machine qui ont été fait à proportionnement de main humaine, tandis que chez l'animal, les pièces sont intensément petites, complexes à l'image de Dieu, qui les a crée. • 4ème argument : Similitudes entres organes humains et animaux. [...]
[...] Qu'est-ce qui fonde la spécificité de la conscience humaine ? La conscience humaine comme conscience réfléchie La conscience nous donne le sentiment de pouvoir accéder immédiatement à soi et au monde comme si nous étions transparents. Nous nous fions aux témoignages de nos sens, à ce que je ressens, mes états d'âmes, à ce que l'on m'a appris, à ce que nous pensons de nous même et des autres. Or il nous arrive parfois, dans notre inconscient, dans notre vie quotidienne, que nous ne savons pas qui nous sommes réellement et que la perception que nous avons du réel n'est pas forcement objective. [...]
[...] Bergson assimile la conscience à la mémoire. Alors que le cerveau sert à rappeler les souvenirs, la conscience les conserve. Le cerveau n'est pas l'organe de la conscience ; mais il fait que la conscience reste tendue sur la vie réelle. Le cerveau est l'organe de l'attention à la vie. Il en déduit une survie possible de la conscience après la mort. Conclusion La meilleure manière d'accéder à une connaissance approfondie de la conscience est de maintenir la complémentarité du point de vue scientifique et du point de vue philosophique. [...]
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