Cours de Philosophie tsur les notions suivantes : « Épistémologie - théorie et expérience ».
[...] Grâce au cogito, je peux avoir une connaissance vraie. - Descartes affirme l'égalité de droit de tous les esprits : Le bon sens est la chose du monde la mieux partagée (Discours de la méthode). La raison, c'est-à-dire la faculté de bien juger, de distinguer le vrai du faux, est également répartie chez tous les homes mais ces derniers n'en usent pas tous correctement. Ce mauvais usage de la raison rend la méthode absolument nécessaire pour la recherche de la vérité. [...]
[...] Nous n'observons pas la nature en soi, mais la nature exposée à notre méthode d'investigation. Il est impossible de parler d phénomène tant que l'on s'abstient de décrire le dispositif expérimental utilisé pour étudier le phénomène. Prenons l'exemple de la propagation d'une particule dans l'espace : le phénomène est ici constitué par le dispositif émetteur, la particule, le milieu traversé, le dispositif récepteur. Il n'y a pas de réalité en dehors des phénomènes (absence de propriétés intrinsèques d'une particule) ; les choses sont en quelque sorte des inventions de l'homme. [...]
[...] Exigence - 7 - méthodologique de cette hypothèse car l'esprit résiste devant l'évidence mathématique. Mais la bonté divine s'accommode mal de cette hypothèse. - L'hypothèse du malin génie qui rend illusoire aussi bien les choses extérieures que les vérités mathématiques. Comble du doute atteint avec ce “grand trompeur” : me considérerai moi-même comme n'ayant point de mains, point d'yeux, point de chair, point de sang, comme n'ayant aucun sens, mais croyant faussement avoir toutes ces choses”. - Une seule chose peut échapper à ce doute radical : c'est le fait que, doutant de tout, et aussi trompé que je puisse l'être, aussi longtemps que je doute, je pense, et que tant que je pense, je suis une chose qui pense. [...]
[...] cours “théorie et expérience” où ce point sera approfondi). La science met en oeuvre des concepts univoques, différents en cela des concepts linguistiques, qui tendent à n'avoir qu'un seul sens défini par le savant pour recouvrir un ensemble défini de phénomènes ou de relations. - Cette définition de la science entraîne deux conséquences : la première est que la science étudie des phénomènes, des choses ou des faits définis, triés, classés par l'homme de science (la chimie, par exemple, n'étudie pas l'eau du robinet, ou l'eau de Vittel, mais un composé chimique H 2 la deuxième conséquence est que la science établit des relations universelles et nécessaires : elle ignore les cas particuliers et ne s'intéresse qu'aux phénomènes qui se produisent toujours dans des conditions déterminées. [...]
[...] Ce n'est pas le fait qui suggère l'hypothèse, c'est l'hypothèse qui, guidant l'esprit, provoque et dirige l'expérience : elle joue un rôle à la fois théorique (proposer une explication possible) et un rôle pratique (diriger l'expérience qu'elle jugera). - Qu'est donc un fait scientifique ? La réalité scientifique n'est pas la réalité spontanément et passivement observée. C'est une réalité construite. Le fait n'a de signification scientifique que lorsqu'il est transposé de façon à pouvoir nous livrer des caractéristiques objectives, mesurables. Par exemple, la température devient un fait scientifique lorsqu'elle n'est plus sentie sur la peau mais lue sur le thermomètre. Apprécier une température, c'est mesurer la dilatation d'une colonne de mercure sur une échelle graduée. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture