Analyse de Saussure:
F. de Saussure est considéré comme le fondateur de la linguistique, il voit le discours comme étant assimilé à la parole. Il pense le discours en tant que synonyme de la parole. Pour lui il est important de distinguer la langue de la parole. Il définit la langue comme étant un système d'unités linguistiques et règles d'utilisation de ses unités linguistiques ( grammaire ; et la parole comme étant une production verbale, orale, et qui par extension pourrait devenir écrite, sous certaines conditions (oral : textos, certains mails de réaction…). Pour lui la langue est une réalité sociale (unités combinatoires que tout le monde doit utiliser), alors que la parole est une réalité individuelle (acte individuel). Pour SAUSSURE et les Saussuriens, le discours est synonyme de la parole.
Cette analyse est cependant discutable, car il y a toujours d'autres voix que celle qui parle. Or un discours est une construction qui n'est pas indépendante du contexte.
[...] Exemple : Il fait chaud aujourd'hui ici. Pouvez-vous ouvrir la fenêtre ? Ce discours est compréhensible, car il prend sa valeur. Les personnes peuvent l'interpréter, mais seulement au moment de l'énonciation (bien qu'un point de vue grammatical, cette phrase ait du sens). Il y a des mots qui font le lien entre l'énonciation et le moment de l'énonciation (ex : aujourd'hui ici vous Pour BENVENISTE, l'acte individuel intervient dans une situation d'énonciation, marquée par ce qu'on peut appeler l'intersubjectivité (présence d'un locuteur et d'un co- locuteur). [...]
[...] 3ème catégorie d'auteurs : Les chercheurs qui s'intéressent à l'intercompréhension. C'est le cas de U. ECO qui en particulier qui s'intéresse à la langue parfaite qui permet de formuler des discours compréhensibles par tous, quelque soit les interlocuteurs. 4ème catégorie d'auteurs : Ceux qui s'intéressent aux liens entre les signes et la signifiance. Le linguiste américain PEIRCE fait partie de ce groupe et son objet d'étude est de savoir comment les signes font signifiances au moment de la mise en œuvre du discours. [...]
[...] Des archives rassemblent des énoncés relevant d'un même positionnement, tout en soulignant la qualité de mémoire et celle d'institution qui leur confère leur autorité. Il parle d'institution de mémoire. Exemple : le discours catho s'appuie sur Le contexte issu de l'expérience et de la connaissance de l'énonciateur et du co-énonciateur. Quand on produit/prononce un discours, l'énonciateur attend toujours que le co-énonciateur ait les mêmes connaissances que lui. Les problèmes relatifs à l'intercompréhension proviennent des erreurs liées à cette présupposition. Le modèle de la communication chez GRIZE Grize représente le processus de communication sous la forme d'une induction qui relève de l'électricité. [...]
[...] Quand on s'intéresse au discours, on s'intéresse aux conditions de et de réception du discours. Il y a au moins 2 autres contextes à étudier en plus d'un contexte d'énonciation : - Le contexte linguistique (contexte) - Le contexte encyclopédique (on parle de la connaissance du monde que le destinataire doit avoir) Exemples : OSS 117 se dirige vers le bar, d'un pas nonchalant. Cette pièce est un espace non-fumeur ( la 2nde phrase fait référence au bar, introduit dans le 1er énoncé. [...]
[...] L'auteur n'est pas forcément un individu. L'entreprise peut être l'auteur. On ne peut pas écrire des choses en contradiction avec les valeurs de l'entreprise. [...]
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