[...] À partir de la seconde moitié du XVIIIe, les États se rendent compte de l'utilité de développer l'instruction populaire. Un peuple plus instruit enrichit son pays. Mais l'instruction populaire a aussi pour but de moraliser les masses. Elle doit donc s'appliquer aux filles comme aux garçons et est appelée à réunir des effectifs importants. Dans la première moitié du siècle, les Etats s'appuient sur les Eglises qui ont un savoir-faire et des moyens. En conséquence, l'enseignement primaire conserve un fondement religieux et l'apprentissage de la lecture se fait dans les livres sacrés. Nulle part, laïcité. En revanche, le principe d'obligation commence à s'imposer. Elle s'assortit souvent de la gratuité. Cependant, l'Europe du Sud et de l'Est restent très en retard.
Au cours du second XIXe siècle, les Etats décuplent leurs efforts. Ce développement de l'instruction primaire s'accompagne cette fois d'une laïcisation. Elle est le plus souvent partielle. En France, cas extrême, les lois Ferry (1881-1882) rendent l'école laïque, gratuite et obligatoire de sept à treize ans. Grâce à ces efforts, la scolarisation et l'alphabétisation font de grands progrès. En 1914, dans l'Europe du Nord-Ouest, les garçons et les filles sont presque tous scolarisés et plus des neuf dixièmes des gens sont alphabétisés. Les pays de l'Europe méditerranéenne, centrale et orientale sont loin de parvenir à de tels résultats. En fait, les contrastes sont souvent plus prononcés entre des îlots de développement, ouverts aux échanges et de grands espaces enclavés et incultes, qu'entre les divers États. Ainsi, en Italie, le Nord s'oppose à la Sicile, la Sardaigne ou la Calabre.
Un enseignement primaire supérieur se développe dans tous les pays occidentaux qui permet aux meilleurs élèves du primaire d'acquérir des connaissances plus étendues et d'accéder à des emplois de classes moyennes. Il concerne par exemple 90 000 jeunes Français en 1913. En revanche, les enseignements secondaire et supérieur restent élitistes et s'ouvrent très peu aux couches populaires. Les bourses attribuées aux fils de paysans, d'artisans ou d'ouvriers demeurent rares (...)
[...] Ils comptent des disciples à travers toute l'Europe et influencent profondément les courants picturaux postérieurs. Certains héritiers de l'impressionnisme travaillent sur la forme comme Paul Cézanne. D'autres héritiers de l'impressionnisme se concentrent plutôt sur la couleur, tel le Néerlandais Vincent Van Gogh (Les Tournesols). Dans les années 1900, l'art connaît des révolutions beaucoup plus radicales, puisqu'il remet en cause toutes les certitudes, au nom des découvertes scientifiques les plus récentes. La peinture est une nouvelle fois l'initiatrice. À la suite des Demoiselles d'Avignon, en 1907, le Catalan Pablo Picasso fonde le cubisme qui entend proposer une image synthétique de la réalité en la présentant sous toutes ses facettes. [...]
[...] Selon lui, l'écrivain doit recourir aux sciences expérimentales et décrire les plaies sociales sans épargner à ses lecteurs les détails les plus crus. Il applique cette méthode, entre autres, dans Germinal (1885), évocation d'une grève de mineurs. Il exerce une profonde influence à travers toute l'Europe. En réaction contre le réalisme, le positivisme et le scientisme se développe le symbolisme que l'on peut dater des années 1880. Il traduit une aspiration à l'idéalisme, privilégie le rêve et le fantastique, dévie parfois vers l'angoisse et, pour exprimer tous ces sentiments, s'affranchit des règles. En littérature : Stéphane Mallarmé. En musique, Claude Debussy. [...]
[...] Elle s'assortit souvent de la gratuité. Cependant, l'Europe du Sud et de l'Est restent très en retard. Au cours du second XIXe siècle, les Etats décuplent leurs efforts. Ce développement de l'instruction primaire s'accompagne cette fois d'une laïcisation. Elle est le plus souvent partielle. En France, cas extrême, les lois Ferry (1881-1882) rendent l'école laïque, gratuite et obligatoire de sept à treize ans. Grâce à ces efforts, la scolarisation et l'alphabétisation font de grands progrès. En 1914, dans l'Europe du Nord- Ouest, les garçons et les filles sont presque tous scolarisés et plus des neuf dixièmes des gens sont alphabétisés. [...]
[...] Les élites se démarquent en pratiquant un tourisme de plus en plus lointain. Quand un secteur culturel ou une activité sportive se démocratise, les élites le délaisse au profit d'un autre. Désormais, elles accordent plutôt leurs faveurs à l'aviron, au golf, au tennis, au cricket ou au polo qui ont des règles plus compliquées ou nécessitent un équipement coûteux et se prêtent donc mal à la massification. III) L'effervescence littéraire et artistique Classicisme, romantisme, réalisme et symbolisme Quatre courants littéraires et artistiques dominent le siècle. [...]
[...] Cependant ouverture sur les sciences. Avance en ce domaine des universités allemandes. Dès 1824, elles sont les premières à mettre en place des séminaires et des laboratoires associant enseignement pratique et recherche. Il faut attendre le second XIXe siècle pour que les autres pays copient ce modèle. Quant aux filles, elles doivent avant tout acquérir les valeurs chrétiennes qui en feront de bonnes épouses et de bonnes mères. Elles sont presque toujours placées dans des établissements. Cependant dans les années 1840 les pays anglo-saxons ouvrent des établissements secondaires pour les filles puis les autres pays dans les années 1870. [...]
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