Emmanuel Kant, notion de temps, forme de sensibilité, réflexion philosophique, perception du temps, réalité subjective, conscience humaine, principes apodictiques
Avec Saint Augustin, nous avons constaté que le temps était dans la conscience, et de là, conclu qu'il n'était pas dans les choses, et donc qu'il n'était pas objectif mais seulement subjectif. Mais ce n'est pas parce que le temps n'est pas, qu'il n'existe pas. Il n'est jamais une réalité objective au sens de "posée comme une chose en face de nous". L'objectivité du temps est autre : elle tient à ce qu'il se présente à nous avec des structures universelles, communes à toutes les consciences. Par exemple, nous vivons la temporalité comme irréversible. Si le temps n'est pas un élément de la réalité, il est cependant la forme universelle de notre appréhension consciente de la réalité. C'est ce que nous montre Kant.
[...] Le tps est aussi une intuition pure. III/ Le temps comme outil : • Le temps et les phénomènes : le temps est la condition nécessaire et a priori, de tous les phénomènes. ( l'espace n'est la condition que des phénomènes extérieures, parce qu'eux seuls sont ds l'espace. Ms le temps est la condition de tous les phénomènes parce que toutes les représentations détermination de l'esprit), qu'elles aient ou non pour objet des représentations externes, appartiennent toujours à l'état interne soumis à la condition formelle de l'intuition interne), qui appartient au temps. [...]
[...] Il n'est jamais une réalité objective au sens de « posée comme une chose en face de nous », l'objectivité du temps est autre : elle tient à ce qu'il se présente à nous avec des structures universelles, communes à toutes les consciences. Par exemple : nous vivons la temporalité comme irréversible. Si le temps n'est pas un élément de la réalité, il est cependant la forme universelle de notre appréhension consciente de la réalité. C'est ce que nous montre Kant. Qu'est-ce que le temps ? • Brève définition ; dictionnaire : Le temps est la condition absolument nécessaire et préalable à la réception par l'esprit de toute détermination sensible. [...]
[...] ( Il est étudié dans « l'Esthétique transcendantale »[1] : la conscience fonctionne sur le mode de la réceptivité (reçoit des objets ext et se les re-présente.) ( la représentation n'est pas une déformation, c'est une mise en forme de l'apparence selon des lois prescrites. Sans elle, aucun savoir ne pourrait être construit. ( La représentation passe par 2 prismes originels : l'espace et le temps qui lui donnent forme : ce sont les cadres auxquels toute donation sensible est subordonnée, conditions indispensables pour l'appréhension de tout objet. ( Ils sont les formes pures[2] de l'intuition. [...]
[...] ( Le temps est donc à la fois subjectif il est structure du sujet percevant et pensant), et objectif il impose à tous les esprits et à tous les objets de pensée ses formes universelles.) "esthétique" = sens étymologique, c'est la théorie du donné sensible ; "transcendantal" = interrogation sur les cond de poss de la donation du sensible. ( Le but est d'examiner notre faculté de connaître par les sens. "pure" parce que c'est avant toutes expérience sensible, c'est a priori apodictique = qui a une évidence de droit, et non pas seulement de fait. [...]
[...] ( si le tps était ds les objets, il ne pourrait pas précéder les objets : la conscience saisirait le temps en même temps que les objets, et il ne pourrait ni être leur condition, ni être connu a priori ; il ne serait connu qu'empiriquement. « Nous combattons toute rétention du temps à une réalité absolue. » CRPure, esthétique tdtale, section II, § 6. • . ms il n'est pas rien pour autant : Ce n'est pas parce que le temps n'existe pas comme entité autonome ou comme propriété des choses qu'il n'existe pas, qu'il n'est pas réel. [...]
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