Religion, Émile Durkheim, définition scientifique de la religion, sociologie moderne, science morale, science de l'éducation, année sociologique, vie religieuse, croyances religieuses, système de solidarité, sociologie durkheimienne
David Émile Durkheim est né à Épinal en 1858 dans une famille de Rabin, il décède en 1917 à Paris (à 59 ans). C'est un sociologue français considéré comme l'un des fondateurs de la sociologie moderne. Durant sa jeunesse, il est chargé de cours de "science morale et de l'éducation" à la Faculté des lettres de Bordeaux. Par la suite, il fonde la sociologie comme discipline académique. Puis en 1897, il fonde L'Année Sociologique.
[...] Il « Explique le social par le social » par une méthodologie appliquée à l'analyse de la religion. III. Les formes élémentaires de la vie religieuse (1912) A. La méthode durkheimienne appliquée à la religion La méthode durkheimienne étudie la religion totémique des tribus australiennes, elle obéit aux principes des Règles de la méthode sociologique (1895), elle rejette les prénotions, c'est-à-dire les conceptions habituelles de son époque, elle distingue également la magie et religion. Enfin, elle propose une définition préalable de la religion. [...]
[...] Émile Durkheim, ou comment donner une définition scientifique de la religion ? La sociologie de Durkheim : une rupture I. Quelques éléments biographiques David Émile Durkheim est né à Épinal en 1858 dans une famille de Rabin, il décède en 1917 à Paris (à 59 ans). C'est un sociologue français considéré comme l'un des fondateurs de la sociologie moderne. Durant sa jeunesse, il est chargé de cours de « science morale et de l'éducation » à la Faculté des lettres de Bordeaux. [...]
[...] Limites et utilité de la sociologie durkheimienne de la religion A. Une réduction du religieux au social Pour Durkheim, les individus ne vénèrent pas tant un Dieu que la société elle-même. La source de la religion, c'est la société. « Si la religion a engendré tout ce qu'il y a d'essentiel dans la société, c'est que l'idée de société est l'âme de la religion. » Il existe cependant un problème : cette approche ne permet pas d'analyser la religion comme facteur de désintégration sociale ou comme vecteur de protestation. [...]
[...] Les sociétés dites « primitives » auraient un mode de fonctionnement plus « simple » que les sociétés modernes. Il existe deux formes de solidarité : - La solidarité mécanique. - La solidarité organique. C. La définition de la religion Il existe deux caractéristiques de toutes les religions : les croyances et les rites sont deux dimensions fondamentales de toutes religions : les acres et le profane. Les acres et le profane sont définis comme « Les choses sacrées sont celles que les interdits protègent et isolent ; les choses profanes, celles auxquelles ces interdits s'appliquent et qui doivent rester à distance des premières ». [...]
[...] C'est donc une conception qui fait écho aux conceptions de Tocqueville et de Marx. B. Une analyse qui ne se limite pas au sacré Les activités politiques ou les manifestations publiques peuvent également exprimer une logique religieuse. Nous pouvons donc en conclure que c'est ce qui donne une vision commune de la société et par la suite une action pour « une force supérieure ». Ainsi des religions de substitution peuvent prendre la place des religions traditionnelles : nous pouvons donc prendre exemple de la Révolution française. [...]
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