Échanges, don, contre-don, Mauss, tabou de l'inceste, reconnaissance, lutte, société, vie, Noel, profane, capitaliste, libérale, désintéressé
Les échanges dans la société : le don et le contre-don
Réflexion sur l'origine du fait social à partir de l'Essai sur le don de Marcel Mauss
La définition du don est apparemment l'inverse de celle de l'échange.
Le don est une circulation de richesses et de biens dont les caractéristiques fondamentales est de ne pouvoir se réaliser que dans un seul sens. Il est non réciproque, il implique le dédain ou le refus d'une contrepartie, sa grandeur tient à sa gratuité.
A l'inverse, l'échange implique la réciprocité, c'est une forme de contrat par lequel je donne à quelque chose à quelqu'un en échange d'une contrepartie équivalente.
[...] Les échanges constituent une notion capitale. En effet, ce serait l'échange qui expliquerait les groupements des hommes en société. C'est parce que les familles ne se suffisent pas à elle-même pour satisfaire tous leurs besoins, qu'elle doive s'ouvrir aux autres familles avec lesquelles elles vont échanges ce qui est nécessaire et ainsi constituer une société ( définition : au sens politique, c'est un groupement humain qui dépasse la famille). Exemple : le tabou de l'inceste. C'est parce que toutes les sociétés connaissent ce tabou même s'il se situe pas au même niveau de parenté : des familles sont obligées pour trouver de nouvelles unions sexuelles à s'ouvrir à d'autres familles. [...]
[...] Ce type d'échange correspond au mode de vie de la noblesse qui se doit être généreuse. Contrairement à la figure du bourgeois qui lui assoit sa fortune sur un calcul d'intérêt (flamber) revoit exactement à l'idée de brûler des biens. De la même façon, l'offrande aux Dieux, dont l'aumône aux pauvres, peut apparaître non rentable puisqu'il s'agit de sacrifier des biens et des choses qui peuvent parfois partir en fumée vers Dieu. Pourquoi les hommes avec le don s'engagent-ils dans des échanges antiéconomiques ? [...]
[...] Il s'agit pour nous d'étudier la fête de Noel sous son angle profane. En effet, Noel est à la fois une fête religieuse chrétienne, célébrant la naissance de Jésus Christ mais c'est aussi devenu, une fête profane, c'est-à-dire non religieuse centré sur le cadeau. Les cadeaux notamment de Noel sont une des formes du don. Une autre forme de don est l'aumône faite aux plus démunis. Définition du don par différence ave l'échange La définition du don est apparemment l'inverse de celle de l'échange. [...]
[...] Le potlatch est un substitut de la guerre de tous contre tous à l'état de nature. En rendant symbolique cette guerre grâce à une bataille de cadeaux, il permet de socialiser l'agressivité humaine, de la vivre sans qu'il y ait mort d'hommes. Avec le don, la guerre ne cesse pas mais se trouve reconduite sur un plan symbolique. En effet, la lutte pour la reconnaissance sociale et la domination de l'autre clan montre que le conflit même en société est le fond des rapports humains. [...]
[...] Cette agressivité humaines se trouve dans le conflit du maitre et de l'esclave, décrit par Hegel : la lutte pour la reconnaissance une lutte à mort, ce qui fait la domination du maitre, c'est qu'il est prêt à donner sa vie, prouvant ainsi qu'il est plus qu'un animal et que ses valeurs dépassent celle de la survie. Conclusion : Le don est le moyen de créer une hiérarchie sociale, il pousse les hommes dans leur soif de domination à viser le sommet de la hiérarchie. Marcel Mauss n'a étudié que les sociétés traditionnelles américaines et maories pour comprendre la complexité de notre société humaines qui réunit deux strates : une strate archaïque ou traditionnelle et une strate capitaliste libérale et rentable. [...]
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