Le droit pourrait n'être que l'expression de la force pour différentes raisons.
Pour Marx, le droit exprime la force en ce sens qu'il n'est rien d'autre que l'expression de la puissance de la classe sociale dominante dont il traduit les volontés. C'est ainsi que les droits de l'homme proclamés en 1789 n'exprimeraient rien d'autre que les besoins de la classe bourgeoise en pleine ascension. L'idée d'égalité exprimerait simplement l'ambition de la bourgeoisie qui, consciente de sa puissance économique grandissante, veut accéder aux mêmes privilèges que la noblesse. L'idée de liberté est également liée aux intérêts de la bourgeoisie. Ainsi, lorsqu'en 1791, au nom de la liberté, la loi Le Chapelier supprime les corporations, cela voudrait dire tout simplement que le chef d'entreprise désire trouver devant lui des employés "libérés" de ces syndicats organisés qu'étaient les corporations, des ouvriers isolés et sans défense devant leurs maîtres bourgeois (...)
[...] On voit que ce mot de droit n'ajoute rien a la force; il ne signifie ici rien du tout. Obéissez aux puissances. Si cela veut dire, cédez à la force, le précepte est bon, mais superflu, je réponds qu'il ne sera jamais violé. Toute puissance vient de Dieu. Je l'avoue; mais toute maladie aussi. Es-ce à dire qu'il soit défendu d'appeler le médecin ? Qu'un brigand me surprenne au coin d'un bois : non seulement il faut par force donner la bourse, mais quand je pourrais la soustraire suis-je en conscience obligé de la donner ? [...]
[...] "Nous appelons actions justes toutes celles qui tendent à produire ou à conserver le bonheur avec les éléments qui le composent, pour la communauté politique." (Aristote). Un signe est que la loi (qui est l'expression du droit) est pour tous. Bref, la justice est la rectitude, la droiture dans mon rapport avec les autres. Elle vise le bien commun. En un mot la justice est ce qui est conforme à la loi, expression du droit visant le bien de tous. [...]
[...] Le droit n'est-il que l'expression de la force ? Le droit pourrait n'être que l'expression de la force pour différentes raisons. Pour Marx, le droit exprime la force en ce sens qu'il n'est rien d'autre que l'expression de la puissance de la classe sociale dominante dont il traduit les volontés. C'est ainsi que les droits de l'homme proclamés en 1789 n'exprimeraient rien d'autre que les besoins de la classe bourgeoise en pleine ascension. L'idée d'égalité exprimerait simplement l'ambition de la bourgeoisie qui, consciente de sa puissance économique grandissante, veut accéder aux mêmes privilèges que la noblesse. [...]
[...] Cette indulgence s'explique parce que le progrès économique diminue la tendance au délit ( . C'est une lutte acharnée contre les fléaux sociaux (taudis, alcool), un effort pour rendre la vie de tous plus sure et moins pénible qui est ce qu'il y a à la longue de plus payant pour combattre les actes sociaux. Certes il ne s'agit pas seulement de progrès économique; La délinquance juvénile actuelle n'a pas, par exemple, des causes essentiellement économiques. Ici ce sont des œuvres d'éducation (maisons de jeunes, loisirs organisés, aide et soutien à la famille) qui sont nécessaires. [...]
[...] Le droit n'est pas que l'expression de la force. La force n'est pas le fondement du droit. Mais parce que le droit règle un problème de violence, il a besoin de la force pour s'appliquer. est juste que ce qui juste soit suivi, il est nécessaire que ce qui est le plus fort soit suivi. La justice sans la force est impuissante; la force sans la justice est tyrannique. La justice sans force est contredite, parce qu'il y a toujours des méchants; la force sans la justice est accusée. [...]
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