L'art dramatique n'est pas une découverte récente pour moi. Petit, on m'habituait à me rendre au théâtre pour voir diverses représentations et me donner le "goût du spectacle". Je revois encore ma mère (institutrice de profession mais aussi actrice dans un groupe amateur) jouant une scène, vêtue en clocharde, je n'avais alors que six ans. Plus intrigué et fasciné qu'inquiet, de voir ma mère dans une telle posture, déambuler avec une démarche qui n'était pas la sienne, prononcer des paroles qui ne lui ressemblaient pas, j'eus vite fait de commencer à l'imiter, et à vouloir moi aussi pouvoir prétendre être quelqu'un d'autre. C'était là ma définition du théâtre à cette époque : "faire semblant".
Plus tard, vers l'âge de huit ans, mes grands parents m'inscrivirent à des cours d'initiation au théâtre, que j'eus très vite fait d'abandonner, n'arrivant pas à m'épanouir dans le groupe. Puis, mon frère s'inscrivit au Conservatoire de Saint Germain en Laye. Pendant une année, il se rendait au centre-ville chaque lundi soir pour suivre ses cours d'art dramatique, et lorsqu'il rentrait, il me racontait (...)
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