écologie, écosystème, nature, humanité, Pascal, dualisme cartésien, bioéthique, écophilosophie, anthropocène, capitalisme, Bergson, Hans Jonas, enjeux environnementaux
Nous façonnons les écosystèmes de manière non viable. Le dualisme philosophique de l'ancienne époque occidentale est intenable. La vie humaine n'est pas indépendante tendanciellement de la nature, car nous avons sous les yeux une destruction de la nature qui risque d'aboutir à une destruction de l'humanité elle-même.
[...] Le devoir de changer de paradigme écologique dans une philosophie engagée L'anthropocentrisme doit s'enraciner dans l'éco-centrisme, c'est-à-dire dans un milieu. Cela nous a permis d'aller regarder du côté de l'hypothèse Gaia de Lovelock, traduite par Bruno Latour dans « Face à Gaia », en 2004. Quelques pistes : Comment la philosophie s'est emparée de cette prise de conscience de notre condition écologique ? Un changement vital Il y a deux manières montrant comment la découverte scientifique de nos interdépendances doit provoquer un changement aussi important que la révolution copernicienne. [...]
[...] Morizot parle d'une chute du monde vivant « en-dehors du champ de l'attention politique et collective ». La nature se constitue pour nous comme une sorte de décor et d'arrière-fond des pratiques humaines. La nature est vue comme l'autre de la sphère sociale et politique et n'est donc pas pour nous le lieu dans lequel nous sommes en relation avec d'autres agents. « Remets-le dans la nature ». Nous habitons de manière aveugle dans notre territoire comme si nous ne voyons pas les autres éléments de notre écosystème. [...]
[...] Il ne s'agit pas de nourrir une sorte de gout pour le magique avec une nature enchanteresse. L'enjeu n'est pas de croire que les autres vivants agissent comme nous, mais de reconnaitre qu'ils ont des formes de vie propres. Jakob von Uexküll : « Mondes animaux, mondes humains » : Il développe le concept d'Umwelt, càd le monde environnant : chaque vivant a une expérience du monde propre. Il y a une multitude d'êtres vivants qui ont des conceptions du monde différents. [...]
[...] Ici, on n'a pas de cadre moral interpersonnel mais on est dans un cadre spinoziste de développement de soi. Ici, on a une question ontologique, càd que pour Naess l'individu se définit avec l'ensemble de l'écosphère. La crise écologique Nous façonnons les écosystèmes de manière non viable. Le dualisme philo de l'ancienne époque occidentale est intenable. La vie humaine n'est pas indépendante tendanciellement de la nature car nous avons sous les yeux une destruction de la nature qui risque d'aboutir à une destruction de l'humanité elle-même. [...]
[...] Au sein de cet univers vont coexister diverses écosophies. Naess défend l'écosophie T. Il considère qu'il faut penser la réalisation humaine comme dans une communauté. S'accomplir soi-même, c'est découvrir que l'on ne fait qu'un avec tout le reste de l'univers. Donc, penser le moi comme étranger au reste de la nature est comme se tenir à l'écart d'une partie constitutive du moi. On se tiendrait étranger à une partie de nous-même. Tout moi apprend à se connaitre en intégrant l'extérieur. [...]
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