Science humaine, psychanalyse, adolescence, formation de l'adolescent, puberté, pubertaire, subjectivité, Freud, Kestemberg, Winnicott, psychisme, aspect physique, renforcement pulsionnel, inconscient, névrose infantile, stage prégénital, surmoi, risque pathologique, complexe d'Oedipe, idéalisation, narcissisme
L'adolescence comporte des changements et des phases ; elle est complexe, centrale, importante, difficile à définir et à accompagner. Elle peut se traduire par une conduite à risque. L'adolescence est un processus (et non une étape) et non un âge ; il ne touche pas seulement les adolescents. Du point de vue de la psychanalyse,
l'adolescence est un phénomène individuel, social et culturel.
L'adolescence est un tournant psychique (pubertaire) et physique (puberté), ces termes sont dissociables et peuvent intervenir à n'importe quel âge. Elle est théoriquement illimitée.
Le pubertaire se définit par 2 aspects psychiques : répétition de l'enfance (Oedipe) et la différenciation des sexes et générations. Elle construit la subjectivité, la remise en question des identifications et de l'identité entrainant une fragilisation des assises narcissiques.
[...] « Ceux qui explorent ce domaine de la psychologie doivent savoir que l'adolescent (garçon ou fille) ne désire pas être compris. Il faut que les adultes gardent pour eux ce qu'ils parviennent à comprendre de l'adolescence. Il serait absurde d'écrire un livre sur l'adolescence à l'intention des adolescents car cette période de la vie qui est essentiellement celle d'une découverte personnelle doit être vécue. Chaque individu est engagé dans une expérience, celle de vivre et dans un problème, celui d'exister. [...]
[...] Freud, Malaise dans la civilisation (1929) : rends compte de l'origine du sentiment de culpabilité : « on a conscience d'être coupable si l'on a commis quelque chose qu'on reconnait être mal ; ce qu'il faut pourtant corriger immédiatement : celui-là aussi qui n'a pas compris le mal, mais reconnait en avoir eu simplement l'intention peut se tenir pour coupable ». Pour Freud, l'intention et l'exécution sont équivalentes pour l'enfant en bas âge. Pour culpabiliser, il faut avoir conscience de ce qui est mal. Ce qui est mal est instauré par une autorité autre que soi. Mais pour quelle raison l'enfant se soumet-il à cette influence ? [...]
[...] Le conscient reçoit toute les informations extérieures ou intérieures du psychisme. Dans le préconscient, ce sont les éléments qui ne sont pas encore assimilés, il permet de stocker les informations et de s'adapter à la réalité ; il permet aussi de supporter les frustrations et les insatisfactions. L'inconscient est le mécanisme de défense (ou censure), il est formé de sentiments, désirs ou fantasmes qui sont refoulés et cherche la satisfaction immédiate. Le Moi est la partie consciente de ces instantes. [...]
[...] Dans la psychose, comme cette image vient à être défaillante, c'est la mégalomanie qui assure la relève. L'absence d'une élaboration du sens œdipien à travers les avatars de la vie libidinale réduit le mécanisme de la psychose à la priorité de l'économique sur le sens : Dans l'activité perceptive (découpage, spatial de l'image) Dans les fantasmes (variations d'ordre de l'histoire, de l'événement et de la mémorisation) Au niveau symbolique (la pensée) - Climatisation Central nucléaire Aliène / Halloween Aliène / contenant Psychologue Disparition complète du cadre mental - Soit dans le clivage absolu (fondamentalement autre, aliéné) Soit dans la fusion (sans distanciation objectalisante et donc sans prise de conscience possible) Aliénation du contenu de la pensée Hallucination, délire Aliénation quant au contenant (portant sur l'élaboration de la pensée) Dans la psychose, il n'y a plus de personnage et plus de monde : il y a fusion du tout ou fonctionnement de morceaux clivés. [...]
[...] F. Œdipe dans la psychanalyse G. Qu'est ce que le complexe d'Œdipe ? H. Les fonctions du complexe d'Œdipe III. Chapitre 2 : l'adolescence, une instance qui fait croitre entre le moi, le ça et le surmoi I. Le premier topique freudien J. La deuxième topique freudienne K. La topique à l'adolescence L. [...]
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