Il nous permet de sortir de nous-même vers :
- le monde (la nature extérieure) : on cherche à maîtriser la nature, la technique.
- les autres : on cherche à mettre en place une société politique (des règles).
- le temps.
D'où l'importance du désir que Rousseau souligne « Malheur à celui qui n'a plus rien à désirer ».
Le désir est différent du besoin qui est illimité, d'où les risques du désir qui peut nous emmener au delà de nos désirs (nos limites) (...)
[...] On se méfie donc du désir. La morale conseille de les limiter ou de les condamner mais le désir à aussi une dimension positive qui nous aide à construire notre vie. Le même désir peut aussi bien conduire au pire comme au sublime. Le désir est en même temps une force indispensable malgré qu'il inquiète. La force du désir Renoncer aux désirs au nom des valeurs comporte un risque : se priver de leurs dynamismes. D'autant que les valeurs morales sont souvent contestables. [...]
[...] Il faut toujours suivre sa nature, renoncer ce qui est artificiel, car le désir est un manque et donc est en lui même une souffrance : il faut limiter nos désirs de façon à ce qu'ils soient toujours satisfaits. Le Sage, par exemple, est toujours heureux car pour lui, seul le dés ir naturel et nécessaire lui est utile. Ces 2 grandes conceptions philosophiques (celle de Platon et celle d'Épicure) se rejoignent en 2 points communs : On peut laisser libre court à nos désirs. La vertu consiste à renoncer à certains de nos désirs et à développer en nous la raison et la de nous. [...]
[...] Comment alors tenir compte de la pluralité des hommes ? L'homme est d'abord un être individuel. La solution pour tenir compte de la pluralité des hommes : Elle se trouve dans la réflexion éthique telle qu'elle est proposée par Paul RICOEUR. Cette réflexion consiste d'abord à se fixer comme objectif une vie bonne avec les autres, dans des institutions justes. Ce qui signifie que nous devons nous fixer des règles de la vie en commun (qu'elle soit morale ou politique) et cela grâce au débat qui confronte nos points de vue et un débat dans la situation présente. [...]
[...] Désir : domaine de l'âme, de la conscience. Connote la vie (création). Thèse de l'extrait du texte de DOLTO : L'éducation doit veiller à soutenir le désir vers le nouveau en le parlant. Il ne faut donc pas satisfaire les désirs automatiquement, car cela deviendrait une habitude, un besoin. Explication du texte : Nature du désir : une forme de communication. Laissons l'enfant parler de ses désirs, justifions -les, même si nous les nions au nom de la réalité. En entrant en communication avec lui à propos de ce qu'i l désire, on lui ouvre le monde La preuve par le contraire : transformer le désir en besoin. [...]
[...] Pour Épictète, l'homme vit dans un monde considéré comme un ordre immuable, pour cette raison il ne dépend pas désir. D'où la conséquence qu'en tire Épictète : il faut changer ses désirs et s'adapter au monde tel qu'il est. La sagesse consiste à aimer les choses telles qu'elles arrivent. Le bonheur n'est donc pas dans la satisfaction de nos désirs mais dans la maîtrise de sa pensée. Une telle vision morale apparaît aujourd'hui contestable car l'idée de nature n'a plus vraiment de sens puisque l'homme moderne transforme son environnement et se transforme lui -même. [...]
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