désir, bonheur, philosophie, Aristophane, Platon, Spinoza, Girard, Épicure, Jean-Jacques Rousseau
Définition Désir : Le désir est une force qui nous pousse vers un objet ou une fin imaginée comme satisfaisante ou créatrice de bonheur.
Le désir est aujourd'hui encouragé par la société de consommation avec de nombreux nouveaux produits qui sortent, l'obsolescence programmée ou les effets de mode passagers.
Il a toutefois longtemps été condamné par la tradition chrétienne, qui en faisait le responsable de la chute de l'homme, de la perte du jardin d'Eden (la pomme du savoir). De même, dans la société antique, le désir était contrôlé et limité. Au contraire, aujourd'hui, on encourage le désir sans bornes.
[...] III La modération des désirs 1 Une hiérarchisation (Epicure) Pour épicure le but de la vie est d'être heureux, nous sommes heureux parce que nous obtenons ce qui nous fait plaisir. Pour atteindre le bonheur, épicure va opérer une classification des désirs. Si on satisfait tous nos désirs on ne sera pas heureux, il faut être capable de faire le tri parmis nos désirs. On a des désrs naturels et des désirs vains (non naturels), qui ne correspondent pas à notre nature. [...]
[...] Eros est le fils d'un riche et d'une mendiante. Le désir est donc ambiguë, à la fois connaissance de ce qui manque (recherche d'une perfection, richesse), mais également incapacité à l'atteindre (pauvreté). En philosophie, on recherche la sagesse, tout en reconnaissant qu'on ne sait pas tout Une force vitale (Spinoza) Nous désirons pas un objet parce que nous le trouvons beau, mais parce que nous sommes déterminés à le désirer. Pour Spinoza le désir n'a pas de fin puisqu'il est un moteur 3 Le désir mimétique (Girard) Le désir est ici considéré dans sa dimension sociale. [...]
[...] Pour être heureux il faut donc que l'autre me voit heureux. Un faux bonheur se crée, qui dépend de l'autre. Epicure : En hiérarchisant ses désirs on peut arriver à un état sans trouble, qui supprime toute douleur : on est donc heureux. Aristote fait du bonheur un bien suprême, que nous recherchons tous. Il explique que lorsqu'on recherche un bien c'est toujours pour atteindre le bien suprême qu'est le bonheur, parce qu'on pense qu'en recherchant cet objet, on sera heureux. [...]
[...] Quel est sa nature, son origine, quelle place doit-on lui accorder ? Participe-t-il à notre bonheur ou à notre malheur ? Une vie sans désir serait-elle souhaitable ? I Nature et origine du désir 1 Une nature ambiguë (Platon, Le banquet, Aristophane raconte le mythe de l'Androgyne) Homme-Homme, Femme-Femme et Androgyne (Homme-Femme) vont être séparés et chercher à se retrouver. Ces hommes étaient complets. Au contraire, la nature humaine aujourd'hui recherche sa moitié : elle désire car elle est en manque, car elle est pas parfaite. [...]
[...] On ne peut se satisfaire d'un bonheur partiel. Même en faisant semblant d'être heureux, on va rechercher le bonheur. Kant : L'imagination est une faculté sans bornes, il ne suffit pas de s'imaginer heureux pour l'être. Elle embellit le réel et nous fait croire à des illusions, à des choses qu'on va rechercher pour être heureux, mais ces choses sont des illusions : ça ne sert à rien de rechercher le bonheur puisque on ne peut pas être certain de ce qu'il faut faire pour être heureux. [...]
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