Concept de la logique appliqué aux sciences, définitions, principes, démonstration mathématique, logique de la physique, syllogisme d'Aristote, raisonnement déductif, recherche expérimentale, sciences de la vie, mécanisme de Descartes, finalisme d'Aristote, esprit irréductible, raison, matérialisme scientifique
La démonstration fait référence à la logique de la physique et des mathématiques, deux disciplines modèles de la pensée et de la structure des autres disciplines. Les trois grands principes de la logique, soit l'ensemble des démarches de la pensée pour accéder à des connaissances vraies qui se démontrent par un ensemble de raisonnements, c'est-à-dire de procédés employés pour justifier une proposition, sont : le principe d'identité, le principe de non-contradiction et le principe du tiers exclu. La logique est binaire, elle est basée sur le syllogisme d'Aristote, en dehors de la réalité, et a pour objectif de parvenir au raisonnement le plus pur (donc abstrait) possible.
Aristote définit quatre jugements (affirmatif/négatif et universel/particulier) qui le conduisent à définir quatre formes de raisonnement : le raisonnement déductif (la vérité générale entraine la vérité particulière), inductif (via le déterminisme, il se base sur des exemples pour définir une loi), par analogie (constatation de ressemblance et faits non scientifiques) et enfin dialectique ou philosophique (la capacité de faire une synthèse de toutes les connaissances actuelles). L'impossibilité d'utiliser aujourd'hui ce dernier raisonnement est un obstacle majeur pour la philosophie.
[...] Les lois de la physique s'appliquent au vivant, on sort du surnaturel, des superstitions. Le mécanisme permet de faire des diagnostics, des autopsies, des greffes, des clonages, des cyborgs. La vie obéirait à deux principes : adaptation au milieu + sélection naturelle (Darwin). * le finalisme : envisagé par Aristote (trois formes d'âmes), il explique que tout être a un but et se définit comme un organisme. Il a plusieurs caractéristiques : son unité, son aptitude à animer l'ensemble de ses organes et celle à échanger avec l'extérieur. [...]
[...] On peut concéder qu'elles obéissent aux mêmes fondamentaux. La psychologie montre que l'esprit ne s'oppose plus au corps, mais à la nature. À travers la culture, la politique, la religion, le savoir, les sociétés créent un esprit particulier. Le matérialisme scientifique Comment la matière peut-elle penser ? Hypothèse 1 - La neurophilosophie : la pensée est un ensemble d'interactions entre les neurones. L'âme n'existe pas, il n'y a pas de vie après la mort. Hypothèse 2 La théorie du double aspect : la pensée dépend et des neurones et des sens que l'on possède, car la pensée requiert d'interagir avec le milieu extérieur. [...]
[...] Hypothèse 4 La théorie fonctionnaliste : il n'y a pas que le cerveau humain qui soit capable de penser, la pensée n'est pas réservée aux êtres vivants (confère Ghost in the Shell). Il y a très clairement une avancée technologique et philosophique sur le fait que l'être humain peut désormais être réparé, complété, augmenté . L'ensemble des organes pourra être remplacé et la frontière entre le vivant et la machine sera floue. Mais l'accès à cette transformation dépendra des moyens financiers de chacun, au risque d'avoir une humanité à plusieurs vitesses. [...]
[...] On ne peut en vérifier que les conséquences. Trois critères déterminent la valeur d'une théorie : simplicité, probabilité, efficacité. Du point de vue platonicien, la théorie nous fait connaître le réel qui est idéal. Sinon (plutôt pour Aristote), la théorie nous éloigne du réel, lui concret (ex. : le chat de Schrödinger). Le seul moyen de sortir de cette opposition entre réalisme et idéalisme est de s'entendre sur la définition de la réalité. Les sciences physiques, par leur complexité, ont perdu de leur unité. [...]
[...] On étudie un élément en fonction de son utilité et pas de sa structure. Tous les organismes sont capables d'autodéveloppement et d'autorégénération. Le schéma finaliste laisse à penser que la vie a un but et donc qu'elle a un sens qui consiste à développer l'intelligence. L'affrontement entre ces deux modèles est toujours d'actualité. V Matière et esprit La vision de Descartes sur la séparation radicale entre substances pensante et étendue est dépassée. La notion de matière est théorisée par Héraclite puis Épicure, qui montre que la matière est constituée d'atomes et de vide. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture