Définition du bonheur, Epictète, Aristote, Tocqueville, ataraxie, Épicure, aponie, désirs naturels, désirs non nécessaires, philosophie hédoniste, Platon, Aristophane, bonheur et penseurs grecs, Descartes, bonheur et société, IDH, Pierre Leroy, bonheur et biologie
Le bonheur est un état durable de complète satisfaction, d'harmonie avec soi-même et le monde. Selon Epictète, dans "Le Manuel", le bonheur se trouve dans l'ataraxie, l'absence de trouble. Épicure considère que le bonheur est l'absence de trouble physique et psychique soit l'aponie (absence totale de troubles du corps) et l'ataraxie (absence totale de troubles de l'âme), il pense qu'il est nécessaire de distinguer les désirs entre les désirs naturels et nécessaires, non naturels, mais nécessaires, ni naturels ni nécessaires, dans "La Lettre à Ménécée". Il a une philosophie hédoniste.
[...] Pour Descartes, il y a plusieurs degrés de bonheur, dont le plus haut est la béatitude. Il ne veut pas dire la vérité à tout prix, mais le bonheur doit découler de la paix de l'âme. État : Aristote, l'homme est un animal politique, le bonheur dépend du juste et de l'injuste, le bonheur est la fin de la politique. Un homme heureux est un homme parfaitement accompli, un homme vertueux, dans Les politiques et Éthiques à Nicomaque. Bonheur et société : Tocqueville dit que l'on va vers une égalité, on souhaite dépasser la société inégalitaire de l'ancien régime. [...]
[...] Quelle est la définition du bonheur ? I. Bonheur, désir et vérité Bonheur Le bonheur est un état durable de complète satisfaction, d'harmonie avec soi-même et le monde. Désir ← Selon Epictète, dans Le Manuel, le bonheur se trouve dans l'ataraxie, l'absence de trouble. ← Épicure considère que le bonheur est l'absence de trouble physique et psychique soit l'aponie (absence totale de troubles du corps) et l'ataraxie (absence totale de troubles de l'âme), il pense qu'il est nécessaire de distinguer les désirs entre les désirs naturels et nécessaires, non naturels, mais nécessaires, ni naturels ni nécessaires, dans La Lettre à Ménécée. [...]
[...] Que faut-il chercher ? Peut-on concevoir le bonheur dans l'illusion ? Absolument pas, quand on vit un grand bonheur, on ne peut pas le partager avec les autres, elles sont donc « mornes et tristes », alors que les joies « médiocres et passagères s'accompagnent du rire » à cause de l'intériorité du rire. Si la fin de l'existence était le rire, on ne s'instruirait pas, on boirait, fumerait, et raconterait des histoires drôles plutôt que de philosopher. Il défend ce que lui considère comme le souverain Bien : la vérité qui est parfois douloureuse. [...]
[...] Avoir ce gène sans se sentir heureux peut créer un sentiment de mal-être, et on pourrait dès lors envisager les choses en termes de pathologie, comme si le bonheur était une maladie. Le bonheur serait-il possible grâce aux médicaments ? Comment dépasser la contradiction ? Il ne faut pas oublier, qu'il y a une interaction constante entre biologie et culture, « nous sommes génétiquement programmés, mais nous sommes programmés pour apprendre. » Selon François Jacob, un gène n'est donc rien sans les conditions extérieures. « Tout le monde recherche le bonheur jusqu'à celui qui veut se pendre ? » Pascal. [...]
[...] C'est un repère, pourtant, il ne dit pas si les personnes sont heureuses individuellement. Remarquons que dans les pays développés, le taux d'antidépresseurs est très élevé, ainsi les conditions favorables ne suffisent pas, et des difficultés internes subsistent. III. Bonheur et biologie Des scientifiques ont mis en avant le gène 5HTT, que l'on considère comme gêne du bonheur, puisque certains seraient porteurs de sérotonine, qui régule l'humeur. Plus le gène est long, moins il y a de problèmes d'anxiété et d'humeur. [...]
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