Décision, biais de la décision, rationalité, sens-making, incertitude, Herbert Simon, maximisation, Daniel Kahneman
La décision est à la fois l'instant du choix (Kairos en grec), le processus de choix, un engagement (conséquence à la suite du choix).
Choisir est difficile pour 2 raisons :
- le coût de renoncement (si on choisit quelque chose A on ne choisit pas B) ;
- le fait de devoir choisir en situation d'ignorance partielle.
La décision a des frontières qui sont la programmation (pas d'incertitude) et l'improvisation totale (existe lorsqu'il est impossible d'élaborer un raisonnement).
[...] Il y a acceptation de l'erreur, il ne faut surtout pas cacher l'erreur. 2e façon de travailler : on refuse la simplification parce qu'elle risque de rendre invisible une partie de la situation. 3e façon de travailler : une grande sensibilité aux opérations de terrains, les plus hauts niveaux hiérarchiques ne perdent jamais le contact avec les opérations concrètes. 4e façon de travailler : une exigence de sécurité et un travail de résilience. On doit penser la sécurité en permanence. Puisque l'action est dangereuse, il faut d'autant plus se préoccuper de sécurité de résilience. [...]
[...] 2 formes d'incrémentalisme : - disjoint : résoudre les conflits pour réussir un projet (le critère de la décision n'est pas l'efficacité ou la maximisation, mais le degré de consensus/ accord politique possible d'obtenir.) - logique : (Quinn) a une démarche analytique consistant à découper un problème en morceaux auquel on applique la raison jusqu'à toucher la limite du manque d'infos et de l'incertitude A. Le sens-making : 1995 ? processus de construction et de représentation cohérente de la réalité. Les racines de ce concept sont le constructivisme et la phénoménologie (comprendre le monde à travers ses sens) (ex : groupe de militaires hongrois pris dans tempête de neige dans alpes fr avec carte Pyrénées. [...]
[...] Il est créé à partir de la connaissance, la coopération, des valeurs de l'expérience des acteurs concernés. À pour but de passer à l'action (l'enaction) Weick distingue le principe de sens-making et de prises de décisions. Décision = conséquence de la fabrication du sens. Explications d'une décision = une rationalisation rétrospective. Qu'est-ce qui permet de trouver du sens ? Le sentiment d'appartenir à un groupe fort ou qui réussit (notion de confiance), le sentiment de servir une cause noble (donne de la force), le sentiment d'avoir du plaisir dans les relations humaines au quotidien. [...]
[...] L'erreur apparaît lorsqu'il existe un écart entre l'intention et le résultat. L'erreur de raisonnement ne conduit pas systématiquement au chaos ou à l'échec. Par ex, grâce à une maladresse, il est possible de faire une grande découverte ou d'avoir une grande surprise. Pour le bon fonctionnement d'une organisation, il faut accepter un peu de désordre, car l'organisation = mélange entre désordre et ordre. (Si on n'accepte pas le désordre, on tue la vie (le désordre crée la vie)). L'heuristique sommaire = raisonnement mis en place par les individus pour prendre leurs décisions, basé sur des ressemblances avec des expériences passées. [...]
[...] + tu es compétent, + tu as d'humilité (normalement). Le biais de contrôle : tendance à croire que nous avons plus de contrôle sur une situation que nous en avons réellement. L'effet de familiarité / de simple exposition : augmentation de la proba d'avoir un sentiment par la simple exposition de cette chose Daniel Kahneman ? fait de la psychoéconomie (fait expériences et quand pupilles dilatées = personne qui travaille) la pensée tradi (1970) les psychologues pensent que : les individus sont généralement rationnels et les émotions (peur, haine, affection) explique les individus adoptent parfois un comportement irrationnel. [...]
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