Débat philosophique, nécessité, contingence, possibilité, Spinoza, Leibniz, Saint-Augustin, Socrate, Descartes, compréhension humaines, attributs divins, substance divine, objection scripturaire
Selon Descartes, seuls les humains ne peuvent pas comprendre 1+1= 3. Mais cela peut être dû au caractère fini de nos facultés. Ce n'est pas car l'homme ne comprend pas que cela ne peut pas ne pas exister. Le "dieu" des philosophes est un moyen de se placer dans l'infini, hypothèse intellectuelle. Une intelligence infinie devrait être capable de concevoir qu'un plus un égal trois.
[...] Dieu est rationnel, bon d'un côté et tout puissant de l'autre. Selon Saint Augustin, caractériser Dieu est impropre, il faudrait dire que Dieu est la sagesse, la bonté La sagesse, la bonté sont des idées intelligibles (vision platonicienne). Dieu serait le genre intelligible, il est chacune des idées intelligibles. Il est des transcendantaux : vrai, bien, beau (verum, bonum, pulchrum). L'être de Parménide, immobile. S'il n'y a pas de changements, il n'y a pas de distinction en lui entre la substance et les accidents, il est absolument simple, il est un. [...]
[...] Tout n'est-il pas contingent ? L'idée de contingence n'est-elle pas absurde ? Tout serait nécessaire ? Descartes Selon Descartes, seuls les humains ne peuvent pas comprendre 3 Mais cela peut être dû au caractère fini de nos facultés. Ce n'est pas car l'homme ne comprend pas que cela ne peut pas ne pas exister. Le « dieu » des philosophes est un moyen de se placer dans l'infini, hypothèse intellectuelle. Une intelligence infinie devrait être capable de concevoir qu'un plus un égale trois. [...]
[...] Il y a égalité entre le sujet et le prédicat, c'est l'exception. Il n'y a pas de conflits entre ces attributs. Il y a bien des vérités absolument nécessaires y compris dans l'entendement divin. 1+1=2 est vrai pour Dieu sans pour autant qu'il soit soumis à cela. S'il y a des vérités absolument nécessaires selon Descartes, Dieu ne peut pas les changer c'est inadmissible. Pour Leibniz, on peut sauver la toute-puissance car il y a équivalence en Dieu entre les différents attributs. [...]
[...] L'eau qui bout ne peut pas ne pas bouillir, il n'y a pas contingence. Toutes les spéculations du genre « que se serait-il passé si » n'ont pas lieu d'être. C'est parce que l'on n'a pas connaissance de tous les paramètres en jeu dans l'univers, qu'on pense que les choses auraient pu se passer autrement. Ainsi, les jeux de hasard ne sont pas du hasard. Si nous pouvions percer à jour le comportement d'un tirage on pourrait prévoir le tirage. [...]
[...] Dieu est les lois de la nature, les lois de la nature sont divines. Spinoza sera très critiqué, on lui reprochera d'être un athée masqué. Descartes insiste sur la toute- puissance divine au point de nier la nécessité, et d'interdire à Dieu toute sorte de rationalité, on bascule dans l'absurde. A l'inverse, Spinoza insiste sur la rationalité divine au point de nier toute contingence et de nier l'idée de toute puissance divine. La substance toute puissante est elle-même ses lois, c'est pourquoi elle ne peut être toute puissante, Dieu est les lois de la nature. [...]
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