Cynisme de Diogène de Sinope, discours des philosophes, philosophie, politique, pensée, nomos humain, loi, radicalisme de Diogène, Socrate, invariants anthropologiques, éthique cynique
Pyrrhon, comme Diogène, se constitue à travers une critique du discours des philosophes. Ils refusent l'idée même d'une théorie philosophique. Malgré tout, ce sont tout de même des positions philosophiques. Ils développent certaines thèses philosophiques et promeuvent certains modes de vie.
[...] Le cynisme dans une nouvelle tournure quant à savoir comment dit la vérité. Il refuse ce « dire la vérité » qui est le discours. Le moyen de dire la vérité est avant tout l'action et la pratique. Substituer la pratique à la théorie ? Non : pas de refus total du discours Mais : refus du discours des philosophes : alambiqué, complexe, contre-intuitif, inopérant du point de vue de la vie concrète. Diogène promeut la petite phrase incisive, la punchline et les actes. [...]
[...] Le cynisme de Diogène de Sinope Pyrrhon, comme Diogène, se constitue à travers une critique du discours des philosophes. Ils refusent l'idée-même d'une théorie philosophique. Malgré tout, ce sont tout de même des positions philosophiques. Ils développent certaines thèses philosophiques et promeuvent certains modes de vie. Introduction - Généralité sur le courant de pensée cynique o On parle volontiers aujourd'hui de quelqu'un de cynique o Ce courant s'étend sur une longue durée o On retrouve encore beaucoup de philosophe ayant cette position actuellement o Fondateur de cette pensée : Diogène (413-327) Certaines anecdotes disent que Diogène se promenait nu dans la Cité Il est né à Sinope. [...]
[...] Les discours des philosophes conduisent nécessairement à des absurdités. Ils n'ont aucun sens. Pour Diogène, si la philosophie existe, elle est pratique et non théorique. C'est avant tout un style de vie, une éthique. Analogie avec Socrate ; le radicalisme de Diogène Le kunisme cynisme) donne une nouvelle tournure quant à savoir comment dire la vérité. Chez Socrate, le philosophe refuse la transmission du savoir mais la maïeutique se trouve quand même dans la maïeutique. La philosophie de Diogène parait encore plus radicale : il nie la possibilité de démontrer quelque chose par un discours. [...]
[...] Il a une conception particulière de la philosophie. Diogène, c'est une attitude de critique de l'autorité. En même temps, cette attitude s'appuie quand même sur des principes philosophiques fondamentaux comme le rejet du discours philosophique ou le rejet du « nomos » (loi) au profit de la « phusis » (nature). Le rejet du discours des philosophes Critique du discours des philosophes : Il est difficile de reconstruire une doctrine de la philosophie cynique car on a peu de source et car la pensée de Diogène ne se présente pas comme un discours théorique avec une thèse précise. [...]
[...] Cette culture réside dans la volonté des hommes eux-mêmes. Or, avec le temps, ces constructions humaines au départ des conventions, vont se naturaliser et devenir nécessaire. Le désavantage c'est qu'on a l'impression qu'on ne peut pas le changer. La culture qui s'est naturalisée, c'est cela le mal qu'il faut désapprendre. C'est cette humanité inventée, humanité trop humaine à laquelle Diogène s'oppose. Ne pas suivre la logique du « toujours » plus. L'humanité produit toujours plus que ce que l'homme a réellement besoin. [...]
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