Cours de philosophie sur la nature et la culture

Résumé du document

Pour répondre à des besoins de plus en plus complexes, les groupes ne peuvent se contenter des productions naturelles : le travail modifie l'environnement. Il fournit de quoi combler les manques, mais produit aussi de nouveaux besoins et transforme l'homme lui-même, qui vit dès lors dans la dimension de l'histoire (...)

Extraits

[...] Tel est le dynamisme aristotélicien. ð Cette systématisation des phénomènes se fonde sur une métaphysique qui explique le dynamisme à partir d'un rapport de la forme à la matière, de l'acte et de la puissance. [...]

[...] Cette absence de caractères innés (de nature ou d' essence limite, dans l'homme, l'hérédité au seul domaine biologique : tout le reste est transmis par un héritage culturel. Le donné biologique est lui-même transformé : tatouages, scarifications, déformations des membres témoignent de l'appropriation du corps par la culture. [...]

[...] La théorie de la connaissance, empirique dans sa genèse, rationnelle dans son fondement, caractérise ce que l'on nomme, depuis, conceptualisme. ð Les ouvrages de philosophie naturelle allient, comme tout le système d'Aristote, un mélange d'observations empiriques et d'exigences rationalistes. [...]

[...] Le comportement, la dimension psychologique ou intellectuelle, se forment en fonction du milieu culturel (global et familial) : l'anthropologie culturelle (travaux de A. Kardiner et M. [...]

[...] Mead) montre que tout groupe fournit à ses membres une personnalité de base rassemblement des valeurs élémentaires (ce qui est mangeable, confortable, convenable ou non). Puisque l'individu, à sa naissance, ne fait l'objet d'aucun comportement obligatoire, il est soumis à des influences multiples qui élaborent ses capacités intellectuelles ou affectives, et ce qui sera sa personnalité. [...]