Cours de Philosophie (Niveau Terminale et supérieur) sur la Culture. Qu'est-ce que la Culture ? Qu'est-ce que la nature ? Quel est le rapport Nature/Culture ? Quelles sont les dimensions de l'homme à cet égard ?
[...] - LA CULTURE - I. NATURE ET CULTURE A. La notion de nature B. La notion de culture II. LE RAPPORT NATURE/CULTURE A. La différence homme/animal B. Les apports de l'ethnologie C. Absence de nature humaine III. LA DOUBLE DIMENSION DE L'HOMME A. La dimension biologique et le racisme B. La dimension culturelle et l'humanisme C. L'unité de l'homme IV. LA DIVERSITE CULTURELLE ET LA NOTION DE PROGRES A. [...]
[...] En fait l'homme renvoie à une réalité bio-culturelle. Tout acte est à la fois totalement biologique et totalement culturel. Les traits proprement humains proviennent de traits de mammifère qui se sont développés et sont devenus permanents. Nous portons tous l'héritage de notre passé animal dans nos différents comportements. L'homme accomplit et développe son animalité à travers des mutations socioculturelles. La société elle-même apparaît comme un type d'organisation vivante. Mais tout acte est aussi culture : manger, dormir et même sourire et pleurer ne sont pas des actes purement biologiques, mais prennent une dimension culturelle. [...]
[...] Or le plus souvent la rencontre des cultures s'effectue sur un fond de méfiance réciproque. LEVI-STRAUSS prend pour exemple la découverte du territoire américain par les européens. A plus petite échelle on s'est rendu compte d'un tel appauvrissement : à l'échelle nationale avec la disparition des cultures locales. Par un souci légitime d'égalisation des chances sociales, par le biais de l'école on avait pendant un certain temps interdit tous les dialectes locaux. Mais avec la disparition de ces dialectes locaux on s'est rendu compte que c'étaient des pans entiers de notre culture qui disparaissaient. [...]
[...] Tous les hommes sont libres et égaux en droits. L'humanisme triomphant dans l'occident dominateur n'a posé qu'idéalement l'idée de l'unité de l'espèce humaine. L'envers de l'humanisme c'est la déification de l'homme conçu comme sujet absolu dans un univers d'objets totalement légitimé dans sa conquête. Il y a une identification de l'idée d'homme à celle soi-disant rationnelle de l'homme blanc dans ses caractères de technicien, d'adulte et de masculin. Du même coup, le primitif, le non- industriel, la femme, le jeune, correspondaient à des types inachevés, inaccomplis, insuffisants. [...]
[...] Au contraire les données de la génétique dans le monde animal montrent que l'amélioration des espèces passe par le croisement des races, une race pure étant une race qui s'appauvrit. c. Même s'il y avait une supériorité, cela n'autoriserait pas une domination politique. La notion des Droits de l'Homme instaure la notion d'égalité de droit qui s'impose aux inégalités de fait. Le racisme n'est donc pas une théorie scientifique mais une pseudo-théorie Les véritables raisons du racisme Le racisme trouve son fondement non dans la raison, mais dans l'affectivité, dans l'intérêt. [...]
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