Vérité, objectivisme des faits, connaissance, sciences, théories de la justification, pragmatisme
Question sur la relativité de la vérité, des faits :
- Le modèle classique du savoir et l'idée de construction sociale : parmi les proposition vraies, certaines semblent dépendre de nous. Ex : « c'est un billet de banque » n'existerait pas sans nous, ce qui confère valeur au billet, c'est nos conventions.
Le modèle classique dit que tous les faits ne sont pas des constructions sociales: c'est la thèse de l'objectivisme des faits. Position épistémologique : il y a des faits qui existent objectivement, indépendamment de nous. Position qui ne dit rien de la nature des faits. Ex : les dinosaures ont existé: c'est indépendant de nous. Admet la pluralité des descriptions et que certaines vérités dépendent de nous, mais reconnaissent qu'il y a des vérités qui sont des faits en dehors de nous.
[...] Approche minimaliste ne présuppose rien de tout ça. On parle des faits seulement en général, ce n'est pas 1 thèse philosophique. Fait = ce qui est décrit comme une proposition vraie. Principe de vérité est tautologique, mais cela implique-t-il que le concept de V soit tautologique? il n'y a rien de substantiel. Est-ce que cette théorie peut expliquer les caractéristiques de la vérité ? Tarski est connu pour avoir mis en lumière le paradoxe du menteur : ex : l'énoncé T est faux. [...]
[...] Dit que tous les faits sont des constructions sociales. Toutes les vérités dépendent de nous. Les faits dépendent toujours des descriptions et des concepts. « on ne peut pas être suspect en soi ». Foucault : il n'avait pas d'homosexuels avant qu'on les décrive comme homos. Vérité est relative donc contradiction est apparente : ex : mouvement du train ms P assis ds train dc pas de mouvement. Le mouvement est 1 propriété relative. Mais dire que toutes les vérités sont relatives auto réfute la vérité même qui dit que toutes les vérités sont relatives. [...]
[...] thomas Khun, la structure des révolutions scientifiques, remarque qu'il y a d'autres facteurs qui ne sont pas épistémiques (social, politique, etc ) Les uns ne sont pas incompatibles, mais sont complémentaires selon les cas. II. Les grandes conceptions de la vérité A. Le pragmatisme Conception utilitariste : une phrase est vraie que si accepter cette phrase peut conduire à des connaissance bénéfiques. Elles sont vraies pour autant qu'elles ont des effets bénéfiques peu plausible. Cf. Platon : l'opinion vraie conduit à l'action droite. Pragmatisme renverse l'ordre des choses. Peut-on dire que lorsqu'une opinion conduit à de bonnes actions, l'opinion et l'action sont vraies ? [...]
[...] Position trouvée chez les philosophes structuralistes : position très indéterminée car tout dépend de ce qu'on appelle cohérence : si c'est cohérence théorique, très facile à réfuter, car il y a beaucoup de théories cohérentes et pourtant incompatibles. Or normalement, si T et T' sont contradictoires, il n'y en a qu'une de vraie. Donc cohérence veut dire autre chose ici, pas que logique. Pas de réponse. Remarque ne pas confondre théorie de la vérité comme cohérence et celle de la connaissance comme cohérence. Vérité peut être fausse et connaissance bonne. Les 2 sont indépendants. Va contre fondationalisme de Descartes (arbre de la connaissance). [...]
[...] Raisons sont en soi. Approches internalistes est la conception traditionnelle. Le sujet doit avoir 1 accès conscient aux raisons qui justifient ses croyances. Donc ne reconnait pas connaissance animaux (ou alors c'est un concept de connaissance différent des humains). Le modèle de justification est l'argument ou l'expérience consciente (comme épisodes de mémoire aussi, ou expérience perceptives). Les agents personnels peuvent évaluer les avantages ou les défauts épistémiques de leurs croyances. Justification ou pas. Homme peut s'interroger sur caractère justifié ou injustifié de ses croyances mentales. [...]
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