[...]
Merveilleux & fantastique : même rapport au naturel mais il est posé dans le merveilleux (tout peut arriver dans le conte) alors qu'il apparaît dans un monde réaliste dans le fantastique, il est douteux. On reconnaît le fantastique à cette exacerbation du doute. Narration à la première personne : doute de la fiabilité du narrateur.
Les dieux grecs
religion polythéiste. Les dieux ont des traits communs avec les humains dont ils ne sont pas radicalement séparés même s'ils sont exemptés de souffrance/ maladies et de la mort. Les hommes reconnaissent leur infériorité.
hybris : démesure qui conduit l'homme à vouloir égaler les dieux.
La religion est civique avec les divinités poliades.
croyances communes de toute la Grèce : panhellénisme
Xénophane critique les religions traditionnelles : il pose comme principe d'intelligibilité le Dieu un et critique l'anthropomorphisme de la religion grecque.
Le mythe d'Oedipe
Laios et Jocaste, souverains de Thèbes, ont appris par l'oracle Tirésias que leur fils « tuerait son père, et épouserait sa mère. » Ces derniers l'abandonnent sur le mont Cithéron mais il sera recueilli et élevé par des bergers qui l'appellent Oedipe. Ce dernier apprend alors la malédiction dont il est victime et quitte donc Corinthe en pensant que ses parents sont les bergers qui l'ont élevé. A un carrefour, il tue un homme à cause d'un souci de priorité et car il pensait qu'il s'agissait du chef d'une bande de voleurs. Il s'agissait en fait de Laios, son père génétique. Il croise alors le Sphynx qui perturbe la cité et lui pose cette énigme : « Qu'est-ce qui marche à quatre pattes le matin, à deux le midi et à trois le soir ? » Oedipe répond juste en disant qu'il s'agit de l'homme. En guise de récompense, il reçoit la main de Jocaste, la reine de Thèbes. Il épouse sa mère et devient Roi de Thèbes jusqu'au jour où la peste envahit la ville. Pour mettre fin au mal, un oracle annonce qu'il faut retrouver le meurtrier de Laios. En menant les investigations, il se rend compte qu'il est le meurtrier. Jocaste se suicide et lui se crève les yeux devant cette horreur. C'est alors Antigone qui le conduit dans un lieu près d'Athènes où sont vénérées les Érinyes et où il meurt.
Freud, émut lors d'une représentation de la pièce Oedipe Roi de Sophocle à Vienne se demande pourquoi une pièce si éloignée de nos préoccupations peut encore nous bouleverser. La réponse se situe selon lui au plus profond de nous-mêmes, lors d'une étape qu'il appelle le complexe d'Oedipe. L'enfant désire biologiquement sa mère et parallèlement la mort de son père. Cette étape structure la vie de l'homme car elle représente l'introjection de la loi morale dans ce dernier (Surmoi) sans laquelle l'enfant serait psychotique. De plus, nous avons tout fait pour oublier notre passage par le complexe d'Oedipe ce qui explique l'émotion qui nous emporte lors de la lecture/représentation de la pièce d'Eschyle (...)
[...] Kant, la révolution copernicienne en métaphysique Chez Kant, la révolution copernicienne prend la forme d'une critique : elle s'interroge sur les conditions de possibilité de la connaissance, et dès lors ce sont les objets qui doivent se régler sur notre connaissance et non l'inverse. C'est ainsi qu'il effectue une révolution copernicienne dans le domaine de la philosophie. Seules les sciences de la nature ont pu devenir des sciences du fait de leur caractère hypothético-déductif. Elles font recours à l'expérience et son expérimentale donc. La métaphysique n'a été jusqu'à lui qu'un tâtonnement sur des concepts. Elle n'a donc jamais fait référence à l'expérience. [...]
[...] Le but de l'épicurisme est la recherche du plaisir perçue comme absence de trouble. Il existe 3 sortes de désirs : naturels et nécessaires, naturels et non nécessaires, et enfin non naturels et non nécessaires. Seuls les premiers doivent être satisfaits, les autres ne le pouvant n'apportent que des troubles qui tourmentent l'âme. Épicure : le plaisir est le commencement et la fin de la vie heureuse (Lettre à Ménécée) c'est-à-dire que le plaisir est ce qui reconstitue notre équilibre atomique. [...]
[...] Le roman de Renard : littérature bourgeoise caractérisée par ses parodies & réalisme ; prend la forme de la fable animalière à la manière d'Ésope. Ces animaux sont l'occasion d'une critique sociale : le lion Noble l'âne Bernard (curé), le loup Ysengrin (féodal). François Villon : premier grand poète lyrique français : chante sa vie personnelle, fautes & sentiments. Dante ou l'Italie Dante (1265-1321) = sommet de la poésie moderne ; on y reconnaît une nation comme Cervantès & Espagne, Shakespeare & Angleterre. La Vita Nuova Vita nuova = récit des amours impossibles de Dante pour Béatrice Portinari. [...]
[...] Selon Adam Smith, dans Essai sur la nature et les causes de la richesse des nations, la division du travail est le moteur de la croissance économique. Le libre- échange est facteur de croissance et tous les pays doivent se spécialiser dans leur avantage absolu. Ricardo montre quant à lui que la croissance est vouée à un état stationnaire du fait du rendement décroissant des cultures. De plus, il est partisan du libre-échange, opposé aux Corn Laws, et montre que tous les pays gagnent à l'échange en se spécialisant dans leur avantage comparatif. [...]
[...] Pour Lévi-Strauss : les relations entre les termes sont plus importantes que les termes. Dans Structure élémentaires de la parenté, il montre que la prohibition de l'inceste est l'obligation que les femmes circulent et créent des liens entre les groupes qui fondent la vie sociale. C'est le don par excellence qui exprime le passage du naturel de la consanguinité au fait culturel de l'alliance Il cherche à retrouver les lois universelles de l'activité inconsciente de l'esprit dans les mythes, systèmes de parenté mais aussi dans le fonctionnement de la pensée sauvage qui a sa propre logique. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture