Mythologie, mythes, cultures, loi de la nature, théocratie, Montaigne, Apologie à Raymond Segond, nihilisme, existentialisme, humanisme, Freud, Hésiode, Théogonie, Ovide, Les métamorphoses, Platon, Epicure, Descartes, rationalisme, Lucrèce, Rousseau, Hobbes, état de nature, structuralisme, politiques, Roland Barthes, mythe du bon sauvage
Notre réalité sociale est inventée : il y a donc plusieurs moyens d'instituer la société (part d'arbitraire qui réside d'une décision collective inconsciente), ce qui explique la variation des moeurs. La création d'une société relève de l'inexplicable, du mystère car la création est irréductible à ce qui précède.
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S'il existe des principes moraux universels, alors leur mise en oeuvre varie fortement en fonction des circonstances (différentes interprétations des impératifs collectifs). Montaigne dans Apologie à Raymond Segond, questionne l'existence de ces prescriptions morales universelles.
La relativité des valeurs implique le nihilisme : rien n'a réellement de valeur car tout se vaut. Cela représente un risque collectif car reconnaître qu'il n'y a pas de fondement sur lequel se baser, c'est plonger vers les abîmes et placer l'homme dans une position de non-réalisation (déchéance de l'humanité).
[...] On peut se sauver dans le Temps (salut). La rédemption peut avoir lieu car la dégénérescence est liée aux circonstances. C'est parce que nous connaissons les maux et que nous en sommes les auteurs que nous pouvons en sortir. Il paraît d'abord que les hommes dans cet état n'ayant entre eux aucune sorte de relation morale, ni de devoirs connus, ne pouvaient être ni bons ni méchants A l'état de nature, les Hommes sont animés par 2 pulsions, 2 instincts : l'amour de soi (être attaché à sa vie) et la pitié (être affecté par la souffrance d'êtres qui nous sont proches). [...]
[...] Kant fait la différence entre 3 manières de croire dans Critique de la raison pure : Opinion : pensée spontanée : incertitude objective et subjective Foi : certitude subjective (confiance au locuteur) Savoir : certitude objective et subjective La Théogonie d'Hésiode, VIIIe siècle avant notre ère La Théogonie, Hésiode Il ne s'agit pas d'un texte religieux mais bien d'un texte poétique (dimension allégorique pour nous permettre d'accéder à certaines Idées sur l'Homme, l'Univers). La parole poétique a une fonction révélatrice (Vérité). Les poètes sont responsables de cette mémoire et de cette culture commune : dimension sociale et politique de l'aède. [Chaos] : Faille = vide, abîme, béance originelle. [...]
[...] L'autonomie est toujours relative car il y a un fondement à cette autonomie : on se base alors sur le principe selon lequel on ne peut pas remettre en question la liberté de l'homme (principe fondateur premier : L'homme est condamné à être libre , l'homme n'est rien d'autre que ce qu'il se fait , L'existentialisme est un humanisme, Sartre). Même dans l'autonomie réside une part d'hétéronomie. L'homme est la seule espèce qui se laisse guider par des significations (patrie, religion) et non pas seulement par des besoins vitaux. Peut-on se contenter seulement de vivre ? L'homme a besoin de s'accomplir, de donner du sens à son existence. Il y a un effet circulaire mystérieux entre la société et les individus : les individus déterminent la société et inversement. [...]
[...] Ils sont seulement artisans et non créateurs. Premier principe : pour qu'il y ait de l'être il faut qu'il y ait de la différence. Cela a été possible par l'action d'un dieu ou de la nature la meilleure . Pour qu'il y ait métamorphose, devenir, il faut qu'il y ait identité et donc différence. Lorsque chaque élément est à sa place, il y a concorde, harmonie. C'est le rôle du politique de veiller à l'harmonie de la société par le maintien des places de chacun. [...]
[...] Se cultiver - Mythes et cultures Introduction : Fait et à faire, Castoriadis Il y a un imaginaire social instituant. La société se crée elle-même : la société est création, et création d'elle-même : autocréation Créer : faire advenir quelque chose de nouveau Ainsi, l'imagination permet de créer : la société est originaire d'un imaginaire collectif. Cette dernière se compose d'institutions (entités qui encadrent la société qui peuvent être matérielles ou symboliques comme le langage, l'Etat, la tribu...) et de significations (symboles communs). [...]
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