écologie, crise écologique, naturalisme, cosmologie, praxis, Philippe Descola, spiritualité
Pour Descola, la fonction transcendantale moderne est que le monde se donne comme ressource exploitable et renvoie donc à l'Homme lui-même. Le monde est extérieur, car il me sert. « Notre spiritualité est une déspiritualisation », c'est-à-dire qu'on nie l'extérieur. Il faut passer d'une « société du produire » à une « société du disposer ». Il faudrait une transformation radicale sur la manière de transformer les conditions transcendantales de l'expérience après le diagnostic d'une crise écologique.
[...] On voit le danger d'une écologie qui pourrait devenir celle d'un pvr totalitaire et technocratique. La question économique peut devenir un danger pour la démocratie si on n'apporte pas une vraie réponse. Ellul : La technique ou l'enjeu du siècle / La société technicienne/ Le bluff technologique C'est quoi une technique : Méthode employée pour atteindre un résultat. Il existe des techniques matérielles ou immatériels. On peut retenir des tendances et parler du phénomène technique comme propre à un système technicien et une société. [...]
[...] « Ce n'est pas la conscience qui détermine la vie mais la vie détermine la conscience » = Marx charge l'idéalisme. On croit qu'il suffit de changer notre manière de voir pour résoudre le problème. Or, cela est dépolitisant car finalement, ce serait juste une question intellectuelle et individuelle. Or, Marx dit que ce que nous pensons, nous ne le pensons pas parce que nous avons décidé de le penser. Ce que nous pensons, nous le pensons à partir de notre vie elle-même. [...]
[...] Il parle de technique vernaculaire (Illich), définie par des pratiques quotidiennes et des usages. Ça, c'était avant. Maintenant, la technique a gagné tous les éléments de la civilisation, construite pour la technique. On serait passé à une société ou l'ensemble des éléments est déterminé par les éléments techniques. Ellul dit que les techniques immanentes sont des techniques subjectives, avec un sens dépendant des autres activités. Quand la technique devient déterminante, elle devient objective, indépendante des systèmes culturels. Même si on est conscients, rien ne se passe car la réalité est abstraite. [...]
[...] Le problème de la technique humaine Avec Marx, on veut voir les pratiques nous mettant à distance du monde non humain, il faut désormais voir le rôle de la technique et ce qui, dans nos vies modernes, activent un rapport au monde sous la vision de l'extériorité. Pour lui, la crise éco est une conséquence de la destruction de l'humanité causé par les civilisations industrielles. Ce sont des manières de penser la question écologique différente. C'est un pionnier de l'écologie politique française : Ellul, Illich, Gorz. [...]
[...] Il dit qu'aujourd'hui, la technique a englobé la civilisation ancienne. On passe d'une technique comme élément à déterminant de notre civilisation entière. = Avant, la technique était un facteur d'autres facteurs, la société était composée de multiples facteurs et elle était dans les autres sociétés. Les éléments étaient liés organiquement et dépendait les uns des autres. Chacune des civilisations n'était pas interchangeable les unes des autres (la technique d'une civilisation était propre à une civilisation). Il n'y a pas de technique universelle du sens qu'elle peut s'appliquer partout. [...]
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