2) L'objet de la criminologie
C'est l'étude du phénomène criminel (les caractéristiques et les causes du phénomène criminel).
La criminologie est donc l'étude du crime, acte humain.
Elle recherche les causes :
- examine les manifestations de la délinquance,
- elle étudie la criminalité (ou délinquance), l'acte criminel et la réaction sociale contre le crime.
3) La criminologie est multidisciplinaire :
Elle suppose qu'on embrasse d'autres disciplines scientifiques :
- L'anthropologie sous différents aspects : au début ce sont les aliénistes, puis au 20ème siècle on parle de type de KRETSCHMER, psychiatre allemand qui entendait étudier les rapports existants entre divers types constitutionnels et certains types de caractères ou d'anomalie mentale (les leptosomes,les pycniques).
- La biologie.
- La psychologie.
- La sociologie.
- La psychiatrie.
- Le droit pénal.
En ce qui concerne la psychologie, c'est l'aspect le plus séduisant dans la criminologie :
- Approche psychiatrique destinée à déterminer si le sujet présente des troubles psychiatriques et s'il a des causes de responsabilité.
- Approche psychologique qui est l'étude du fonctionnement de la personnalité.
L'analyse psychologique n'interfère pas dans le déroulement du procès pénal, à l'inverse de l'analyse psychiatrique.
La loi Perben II souhaitait qu'un procès ait lieu pour que la famille de la victime puisse faire son deuil, malgré l'irresponsabilité pénale de l'auteur. Mais par rapport au Code pénal, cette solution était antinomique (le comportement de certains irresponsables pouvait choquer les familles).
Donc le phénomène criminel ne peut être compris que par une synthèse entre le psychologique, le juridique, le sociologique, le bio médical (comprendre le comportement humain sous les angles de la psychiatrie et médecine légale).
Si on étudie la criminologie on doit se poser quelques questions. (...)
[...] Alors les crises de politique criminelle sont effets et causes de l'accroissement de la criminalité. S'il y a crise de politique criminelle, il y a augmentation de la criminalité et inversement : c'est cela l'effet feed- back. L'essentiel de la criminalité est du aux multirécidivistes. II) La théorie économiste : Présentation C'est la théorie qui privilégie l'influence du facteur économique dans l'explication de la criminalité. La théorie économiste s'appuie sur les facteurs économistes. Homère en parlait déjà. Mais la systématisation scientifique a été trouvée par Marx et Engels. [...]
[...] Néanmoins, c'est le gouvernement de Vichy qui a créé l'Ordre des médecins. II) Critères populaires : On ne dit pas crime mais méfait et on ne dit pas criminel mais malfaiteur. La population, l'ordre public voulaient s'emparer d'une capacité de jugement. En Afghanistan, pour les femmes lapidées, ce crime n'est pas du ressort du Code pénal mais du ressort d'individus qui prennent le pouvoir. Critères actuels : ( légal et populaires à la fois) On parle de l'imprudence et de la négligence : - Délinquance d'affaires (délit d'initiés, fausses factures ) - Délinquance politique (affaire Boulin, affaire Clear Stream ) - Délinquance de promoteurs immobiliers (Ministre Albin Chalandon et sa construction de chalandonnettes bâties sur des terrains inconstructibles III) Critères constants du crime : Critère d'intolérabilité du crime : Ce n'est pas parce l'acte est fou que le sujet l'est : ce qui veut dire que l'auteur d'un acte fou n'est pas forcément fou lui-même. [...]
[...] -les pervers qui ne sont pas des malades mentaux. Dans ces comportements, on prend en compte la position de la victime Le rôle de la victime -Soit on a un contexte de victimologie authentique (ex : une fillette attirée par une personne plus âgée, qui peut être son voisin et qui se laisse caresser Ce contexte peut être caractérisé par une attitude ambiguë en particulier avec les fillettes du type lolita Dans certains cas il y a recherche d'intérêt financier aussi bien chez les garçons que les filles, que ce soit par extorsion pour obtenir des cadeaux ou avantages ou encore dans un contexte de prostitution en cas de fugue. [...]
[...] Mais il existe une grande disparité en fonction des âges et des peuples ; - au M-A le suicide était pénalisé dans l'esprit, notre corps ne nous appartient pas, il appartient à la société). - vol chez les gitans : le vol est légitime : ils dépossédaient les voyageurs pour vivre et dans leur culture le vol fait partie de leur mode de vie. - au Darfour les mères assassinent leurs enfants quand elles ne peuvent les nourrir. - l'adultère était puni. L'adultère féminin était sanctionné (société patriarcale) : la femme était considérée comme un animal. [...]
[...] parfois le crime est un acte immoral : Mais la qualification n'est pas acceptable, faire la morale n'a aucun sens. Si on définit comme un acte immoral, on fait référence à des aspects religieux ou sacrés qui avaient jadis un sens mais now ce sont des aspects économiques, sociaux. on reproche au code pénal un retard : C'est la loi Weil mais quelle casse avant. Now il est fondamental que le code pénal ne précède pas l'évolution de la société mais la suive. [...]
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