Même si l'homme est une conscience, il ne se contente pas uniquement de cela, puisqu'il vit dans la nature et il cherche à la transformer. Ce qui lui à permit de construire un monde plus humain : c'est l'origine de la culture et de la civilisation. La première des transformations concerne le monde matériel (le monde du travail).
L'homme doit satisfaire ses besoins animaux, mais aussi développer des besoins artificiels dans le cadre d'une vie sociale (...)
[...] Pour Hegel, on ne peut pas travailler par le jeu (car on a rien sans rien). Pour Aristote , le travail n'est pas vraiment humain car est dégradant (il faut donc réserver le travail à l'esclave, pour permettre au maître de penser, d'être libre et d'avoir ainsi des loisirs). - Le travail prend par la suite une autre définition plus générale : il s'agit d'une activité utile dont le but est de produire de la richesse. Un but extérieur à soi, qui doit nous permettre d'être utile aux autres par le travail. [...]
[...] L'homme doit satisfaire ses besoins animaux, mais aussi développer des besoins artificiels dans le cadre d'une vie sociale. Ainsi le travail apparaît comme une nécessité économique ; mais aussi comme une obligation sociale (se soumettre à des règles communes). Enfin c'est la preuve de l'intelligence humaine, de notre capacité de penser. C'est ce qui fait dire à Bergson que l'homo-sapiens est un homo-faber (celui qui fabrique) avant tout. Pour le philosophe Hannah ARENDT, dans La condition de l'homme moderne le travail est un labeur ; alors que la technique et l'art sont des œuvres. [...]
[...] Quelque soit les interprétations que l'on peut faire, on peut dire que le travail reste un lieu de conflits (Marx parle de luttes des classes ; tandis que Smith parle de conflits d'intérêts) nécessaire au fonctionnement de la société moderne. Mais une confrontation qui, à la violence brutale et physique de la guerre, essaye de substituer le pouvoir économique et fi nancier est de plus en plus symbolique de la négociation et du commerce (le commerce qui permet d‘éviter la violence selon Montesquieu). Pour permettre un moyen de formation Par le travail, l'homme apprend à satisfaire ses besoins : ils se forment lui-même. [...]
[...] Ainsi le travail est un moyen de rester l'animalité de l'homme ; et est une forme de discipline (pour Kant), qui transforme l'animalité en humanité : c'est pour cette raison que le travail éloigne de nous le vice qui en travaillant nous nous soumettons à une loi supérieure. Freud lui-même reconnaît que le travail rend la civilisation possible en détournant une part de nos pulsions, de nos plaisirs vers un but socialement utile www.oodoc.com Travailler autrement Le travail comme expression de soi -même. Le travail n'est pas seulement nécessaire ou indispensable. [...]
[...] - Pour Marx : le travail est la valeur essentielle à l'homme, mais il est détourné de son but, il est déshumanisé : c'est le travail salarié. En effet, le travail est devenu une marchandise, un échange. Des conditions sont nécessaires pour ARV ON afin d'avoir le travail comme outil de socialisation : - le travail cesse d'être seulement utilitaire et retrouve le sens de la gratuité. - il atténue sa forme marchande et exprime la solidarité. - le travail reflète la communauté humaine. Non seulement le travail est l'expression d'une liberté mais il en est le moyen. [...]
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