Cours de philosophie des sciences ayant pour objet : « La matière, l'esprit et le vivant ».
[...] Enfin, seul l'homme possède ces deux facultés conjuguées à la faculté pensante ou à l'intellect. Cela nous conduit alors à affirmer que parmi les êtres vivants, il existe une hiérarchie d'âme. II) La thèse de l'animal-machine (R. Descartes) et de l'immatérialisme (G. Berkeley) : L'existence de la matière René Descartes dans Les Principes de la philosophie, II se pose la question de savoir s'il est possible pour l'être humain de connaître la matière, autrement dit de se demander s'il existe une autre substance que l'esprit. [...]
[...] En effet, selon la thèse de Descartes, il faudrait admettre que la matière est une substance qui existe en dehors de l'esprit et que dans ces conditions, elle est indépendante de l'esprit lui-même. Or, la thèse de G. Berkeley consiste à montrer que la notion de matière est dépourvue de sens. Cette critique s'articule autour de trois thèses : Les objets sensibles sont les choses que nous percevons uniquement par les sens, cela signifie qu'une chose n'existe que si et seulement si elle est perçue par l'esprit : " Esse est percipi " : " Exister, c'est être perçu soit immédiatement par l'esprit, soit par un autre esprit que soi. [...]
[...] Lettres & sciences humaines Philosophie générale Année 2006-2007 Philosophie & Sciences Sciences & Philosophie Philosophie des sciences "Philosophie des sciences" La matière, l'esprit et le vivant Introduction. La matière, l'esprit et le vivant peuvent être compris sur deux points de vue : soit ce sont trois ordres différents, incomparable ayant chacun leur logique propre, soit il est possible de réduire ces trois ordres à un seul. A partir de là, il est possible de poser les questions suivantes : soit le vivant est une union entre l'esprit et la matière, soit tout n'est qu'un esprit ou enfin tout n'est que matière. [...]
[...] Cela signifie deux choses : d'une part pour Berkeley les choses n'existent pas au sens où chose signifie une substance qui existe en dehors de l'esprit, et d'autre part qu'il n'y a que des idées car les objets n'existent que parce qu'ils sont perçus par l'esprit en tant qu'idée. La matière n'existe pas : pour dire qu'elle existe il aurait fallu montrer qu'il existe des choses en dehors de notre esprit et que les idées dans notre esprit renvoient à des choses qui ne sont pas des idées. Or, pour Georges Berkeley, ne peut ressembler qu'à une autre idée, ce qui nous conduit alors à la thèse de l'" immatérialisme ( ( Chose pensante = esprit. [...]
[...] " L'âme est consciente que ses sentiments ne procèdent point d'elle seule, et ne peuvent se rapporter à elle de cela seule qu'elle est une chose pensante[1]". Principes de la Philosophie, II R. Descartes. Il y a donc des sentiments dont l'âme n'est pas le sujet et qui pourtant l'affecte. Or, cela n'est possible qu'en concluant à l'idée que l'âme est unie à quelque chose qui est différent d'elle : le corps. Cela permet alors de formuler une triple conséquence : L' homme n'est pas simplement un esprit, une âme (cf. [...]
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