Cours de philosophie entièrement rédigé consacré à la conscience. Celui-ci reprend les points essentiels à connaître pour le bac et est illustré par des citations.
[...] Il ajoute : La grandeur de l'Homme est grande en ce qu'il se connaît misérable. Un arbre ne se connaît pas misérable. C'est donc être misérable que de se connaître misérable ; mais c'est être grand que de connaître qu'on est misérable. Penser fait la grandeur de l'homme Il y aurait ainsi une différence radicale intervenant avec la conscience de soi, acte intellectuel qui correspond sur le plan psychique à la reconnaissance de soi physique dans le miroir : voir ce qu'on est, comment, éventuellement pourquoi, et à partir de ce constat ou bilan plus ou moins lucide, il s'agit de construire une représentation de soi et une projection de soi. [...]
[...] En deuxième partie, Descartes donne les règles de sa méthode. Dans la troisième partie, il évoque sa morale provisoire : En attendant le moment où la vérité dans la connaissance sera atteinte, il faut bien que je continue de vivre selon des principes rendant la vie commune avec d'autres possible Descartes propose de se conformer à la morale en vigueur du pays où il se trouve. Descartes pense en fait comme le pensait déjà Socrate que nul ne fait le mal de son plein gré c'est-à- dire que c'est plutôt par ignorance que par perversité que l'on fait mal, que l'on se trompe. [...]
[...] Comment découvre-t-on et se construit cette conscience de soi ? De quels pouvoirs est-elle effectivement chargée ? Tardivement apparue en tant que telle dans le discours philosophique, la notion de conscience de soi le concept de sujet ne met pas forcément les philosophes d'accord. C'est surtout à partir de Descartes, au 17ème siècle, que la notion de conscience et de sujet acquièrent un statut supérieur, unique. C'est le début de ce que l'on appellera la modernité où l'Homme en tant que sujet conscient se pensa lui-même comme maître possible de son monde et de son destin. [...]
[...] Là où Descartes voit une stricte équivalence entre le moi pensant et le moi pensé, Husserl souligne l'impossibilité d'une coïncidence stricte. Jankélévitch, au 20e siècle, écrit : Ce que je suis je ne le sais pas, ce que je sais je ne le suis pas Il y aurait ainsi toujours un décalage entre l'existence et le savoir que l'on est capable d'en avoir, comme une division entre l'être pris dans le flux de sa vie et l'être théorique qui veut connaître. [...]
[...] Michel Tournier : Vendredi ou la Vie Sauvage.) L'appropriation par et de la conscience est aussi paradoxalement à chaque fois marquée par la séparation, des sortes d'exils successifs et ce depuis la naissance, qui est par définition, l'expulsion du corps maternel du premier monde, avec lequel le fœtus fusionne, constituant un tout. Le prix à payer pour grandir en conscience, pour gravir les degrés de la maturation, le prix d'une autonomie et d'un devenir adulte, est-ce la rupture, le dépassement souvent douloureux du stade précédent ? [...]
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