Conscience selon Kant, philosophie de Kant, Anthropologie du point de vue pragmatique, conscience de soi, dignité humaine, responsabilisation, principe d'autonomie, métaphysique des moeurs
La conscience n'est pas une qualité parmi d'autres, elle apparaît comme étant la plus fondamentale puisque c'est par elle que l'Homme peut se penser et penser le monde (étymologie). C'est par la conscience que la connaissance peut s'élaborer. Emmanuel Kant, auteur du XVIIIe siècle de l'"Anthropologie du point de vue pragmatique" développe une thèse : c'est la conscience de soi qui donne à l'Homme sa dignité, et qui fait de lui une personne, selon trois arguments.
[...] On envisage aussi la notion de personne comme ayant les mêmes droits, les mêmes devoirs, et la même dignité, c'est la conscience qui va fonder une responsabilité (juridique et morale) envers soi-même et autrui. Etre responsable (res pondere : en mesure de peser le pour et le contre et de répondre de ses actions). « Il est par là une conscience » par sa possession du « je » dans sa représentation, le point de départ est que la conscience permet de faire la synthèse de toutes nos représentations. On peut la poser comme principe d'organisation, d'expérience et d'action. [...]
[...] L'enjeu de cette réflexion doit se comprendre dans le contexte de l'émergence des droits de l'homme, de la philosophie des lumières et de l'esclavage. Article « Personne » : Différence personne / individu : Les personnes sont foncièrement semblables par leur rang et par leur dignité, ce qui peut se justifier par l'étymologie personare : sonner à travers, lien personne – personnage derrière le masque on va gommer les particularités, les spécificités et les différences d'un individu à un autre pour ne garder que l'essentiel. [...]
[...] Fondements de la métaphysique des mœurs : Kant met en avant la notion de personne sous un angle juridique, moral et du devoir. Pour Kant l'Homme est avant tout une personne qui a une valeur absolue, qui possède sa propre finalité et dès lors, ne doit pas être envisagée comme un moyen ou comme un objet. Kant ne parle pas de ce qui est, mais de ce qui devrait être, il donne plusieurs arguments : - La valeur d'une personne est une valeur absolue et non pas une valeur relative, puisque la valeur relative dépend de mon inclination (penchant). [...]
[...] Que permet la conscience ? Etude d'un texte de Kant : Emmanuel Kant, auteur du XVIIIème siècle Anthropologie du point de vue pragmatique. Thèse : C'est la conscience de soi qui donne à l'Homme sa dignité, et qui fait de lui une personne, selon trois arguments : - Le pouvoir de la conscience est le privilège de l'Homme et ce qui fonde sa supériorité sur les êtres vivants - La conséquence est qu'il est une personne, il a d'emblée un rang, une dignité, on ne peut pas l'envisager tel un objet, une chose ou un animal. [...]
[...] Elle permet de penser et de ses penser. La conscience donne à l'homme une dimension morale et juridique capable de répondre de soi. Supériorité de l'Homme, sur les animaux. On peut utiliser des choses, des objets, des animaux mais pas des Hommes, même dignité, même valeur, abolition de l'esclavage. [...]
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