Conscience, science, langage, Ludwig Feuerbach, Francis Wolf, L'Essence du christianisme, Dire le monde, humanité, animal, vie intérieure, monde extérieur, parole, universalité, modélisation de la pensée
D'après Feuerbach, "La science est la conscience des genres". Le propre de la science correspond à la conscience des genres. Elle relève d'une double capacité à s'identifier, se distinguer, mais aussi à se considérer et à se voir comme un genre à part entière. Le propre de la science pour Feuerbach est donc propre à l'Homme, et ne peut être partagé avec l'animal.
[...] C'est grâce au langage qu'on peut parler d'une vie extérieure de l'homme. Car sans cela, l'homme serait limité à mener une vie intérieure, et ne pourrait par conséquent échanger avec le monde extérieur. Et c'est aussi valable dans le sens contraire puisque la conscience résulte aussi du langage. Le langage est la preuve même de l'existence d'une conscience. Wolff, Dire le monde À travers son œuvre, Wolff va défendre une tout autre vision du monde, déduite du langage. Il correspondrait selon lui à une spécificité commune à l'ensemble des Hommes. [...]
[...] En d'autres termes, c'est par le biais du langage qu'on modélise notre pensée. Ici le langage n'est plus que retranscription des idées. Il permet d'extérioriser notre personne. En échangeant et en parlant, nous analysons le monde extérieur qui nous entoure, nous nous situons par rapport à lui ; on découvre intérieurement le monde qui nous entoure. Au-delà de cette structure prédicative que nous confère le langage, nous dire le monde permet d'y agir, d'en devenir l'acteur. Ici, dire le monde c'est aussi en être l'acteur, c'est agir et passer à l'action : La structure indicative qui nous permet d'agir dans le monde . [...]
[...] Conscience, science et langage selon Ludwig Feuerbach et Francis Wolff Feuerbach, L'Essence du christianisme D'après Feuerbach, La science est la conscience des genres . Le propre de la science correspond à la conscience des genres. Elle relève d'une double capacité à s'identifier, se distinguer, mais aussi à se considérer et à se voir comme un genre à part entière. Le propre de la science pour Feuerbach est donc propre à l'Homme, et ne peut être partagé avec l'animal. En plus de son positionnement par rapport au monde extérieur et à son environnement, l'humain se positionne par rapport à lui-même, à sa propre personne, par le biais du je et du moi . [...]
[...] Il peut se positionner et s'identifier par rapport au monde extérieur en tant que genre, cette vision du moi est la science même. Cette vie dite double rend donc l'humain capable de science, contrairement aux animaux, qui eux ne mènent qu'une vie simple . La parole constitue l'expression de la conscience. L'expression orale témoigne de la présence de conscience chez l'être. La parole et la conscience sont étroitement liées, voire même complémentaires. En parlant, on donne forme à notre conscience, on la fait exister. On peut parler d'une verbalisation de la conscience. La conscience devient alors expression. [...]
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