Cours de philosophie sur la conscience. On l'entend dans un premier temps comme la connaissance qu'a l'homme de ses pensées, de ses sentiments ou de ses actes ; c'est également la conscience comme rapport à soi qui est mise en valeur dans ce document.
[...] On arrive donc sur la notion de sujet. Cela implique que le sujet décide librement de ses actes puisqu'il est extérieur au monde. Mais connaître suppose une mise à distance entre le sujet et l'objet. Il doit y avoir une extériorité par rapport au sujet. Il n'y a de connaissance que dans ce cas là. Or, si on prétend n'être qu'un, comment peut on concevoir être deux pour se connaître ? On peut donc se demander si l'on est vraiment qu'un corps ! [...]
[...] On remarque bien que la conscience et donc sélective. II) Le moi comme centre : C'est à partir de Descartes avec l'instauration du doute méthodique, il refonde tout. Il arrive à une conclusion : Me trompe tant qu'il faudra, il ne pourra faire que je ne sois rien toute les fois que je penserais être quelque chose L'idée selon laquelle je suis et j'ai conscience d'être est la seul élidée qui résiste au doute méthodique. La conscience devient une évidence. [...]
[...] Dans tous les cas il semblerait que l'on dise que l'homme a une conscience pour montrer sa supériorité sur l'animal. Husserl, dans Idées directrices pour une phénoménologie a analysé ce que la conscience avait de plus. Il dit que toute conscience est conscience de quelque chose. Il n'y a pas de différence entre l'état psychique et l'état physique. La conscience est transitive C'est ce que l'on appelle l'intentionnalité de la conscience. C'est cette intentionnalité qui fait la différence entre entendre et écouter. [...]
[...] l'homme et le monde : la conscience immédiate : Pour être conscience, il faut s'adapter au réel, c'est-à-dire qu'il faut qu'elle s'inscrive dans le temps et dans l'espace (ex : Prendre conscience que traverser une autoroute est inconscient Dans ce sens, la conscience peut produire une certaine habitude car on peut se familiariser à une vision du temps et de l'espace. Elle devient habitude. Ne pas négliger le fait que lorsque la conscience devient habitude, elle tue l'attention. Il y a donc un danger. La conscience permet donc de s'arracher à la nature, cependant, elle risque d'y retomber si on la laisse s'engourdir dans l'habitude. Le rapport à la nature est donc problématique. Tout d'abord, il faut faire la distinction entre l'instinct et la conscience. L'instinct se définit comme un système programmé par le code génétique. [...]
[...] (C'est ce que Pascal fait dans le Fragment 688 des Pensées car je ne suis pas réductible à mon apparence, à mes caractéristiques empiriques.) En effet, cette soi disant connaissance, reste à l'état de simple perception. Ça n'est pas connaître ! De plus, l'instabilité du moi et la multiplicité sont des obstacles ! C'est dans la philosophie cartésienne que l'on retrouve la quête d'identité. Il en était arrivé à Je pense donc je suis. Il passe donc à la stabilité du moi. La conscience a un caractère substantiel, c'est-à-dire permanent. [...]
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