La conscience s'impose à nous comme une évidence. C'est la différence essentielle avec l'animal ; car la conscience nous donne la possibilité d'être un sujet : d'avoir une identité, d'avoir telle ou telle qualité.
D'autre part, car je me sens investit d'une responsabilité, je suis l'auteur de mes actes donc d'un être conscient.
C'est d'ailleurs la qualité de sujet qui fait la dignité de tout être humain en lui reconnaissant une valeur absolue (...)
[...] Une conscience isolée du monde cesserait d'exi ster comme conscience puisque pour penser, il faut toujours penser à quelque chose. C'est parce que le monde nous résiste que nous prenons conscience de son pouvoir et ses limites. Hegel avait déjà corrigé Descartes sur sa thèse en affirmant qu'il y a 2 moyens de prendre conscience de soi (par le cogito) mais aussi par l'action sur les choses (exemples : l'enfant qui joue à jeter un caillou dans l'eau et qui prend conscience qu'il modifie la nature). [...]
[...] Soit, au contraire, il juge ce qui se passe dan s notre existence. La conscience psychologique Dés que nous sommes éveillés, nous sommes conscients de ce qui nous arrive de toutes les manières possibles. Que ce soit ce que Descartes énumère : une chose qui doute, qui conçoit, qui affirme, qui ve ut ou qui ne veut pas, qui imagine aussi et qui sent et qui se souvient. C'est donc une information sur le monde et sur nous -même. Cette forme de conscience s'appelle la conscience immédiate, que nous partageons avec l'animal. [...]
[...] - les conséquences à long terme de nos actions sont incalculables (la concepti on écologique). Ce qui fait dire à Hans Jonas que nous sommes aussi responsable de l'humanité à venir, et pas simplement de celle du présent : c'est ce qu'il appelle le principe de responsabilité Une reprise de l'impératif catégorique qui dit agit de telle manière que ton action rende possible la vie sur Terre dans le futur C'est une responsabilité essentielle : c'est l'être de l'homme et son devenir qui est en jeu. [...]
[...] Descartes cherche un critère de vérité (sur quoi se fonder). Il fait donc appel à sa raison et sur ce qui est vrai ou non. Cette méthode conduit à douter de tout : - Douter de nos sens. - Douter des sciences (exemple : les mathématiques en particulier , qui reposent sur des vérités premières qui ne sont pas garantis car sont des vérités innées). - Douter de la réalité dans son ensemble (exemple : douter de la réalité quand on rêve, car je ne sais pas si je suis éveillé). [...]
[...] Il est donc difficile de répondre de nos actes, puisqu'une partie nous échappe ; mais le fait d'en avoir conscience c'est l'occasion d'en de venir. Devenir responsable Il ne s'agit pas de savoir si l'on est ou non responsable : personne ne pourrait le dire. Mais puisque nous sommes dotées de conscience, nous avons le devoir de la développer, de lutter contre les illusions, les mauvaises e xcuses : elle se construit progressivement avec la relation au monde et la relation avec les autres, il faut un effort pour reconnaître ce que nous ressentons. [...]
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