Ma conscience et moi, sentir, subjectivité, théorie dualiste, théorie physicaliste, Malebranche, identité humaine, John Locke, sensations, perception, Descartes, attention, cogito, Hume, Von Uexküll, mémoire, Kant, Damasio
"Ma conscience et moi" suggère que la conscience semble ne pas épuiser à elle seule la totalité de la subjectivité. Cela soulève qu'il y a une part de moi qui n'est pas ma conscience. Dans les débats contemporains, la conscience n'est pas considérée dans une théorie dualiste (Corps/Esprit), mais dans une théorie physicaliste (tout peut s'expliquer voire se réduire à la physique). La conscience pouvant alors ''expliquer par l'étude du système neural. Les états mentaux pouvant être expliqués par des états physiques du cerveau. Dans quelle mesure la conscience définit-elle l'identité ? Peut-il y avoir une science de la conscience ? Sommes-nous toujours conscients ? L'étude de la conscience semble revenir à se poser la question suivante : "qu'est-ce que sentir ?" Chez Malebranche sentir c'est "avoir conscience". L'identité humaine subjective résiste-t-elle alors à l'approche scientifique ?
[...] Ma conscience et moi : qu'est-ce que sentir ? « Ma conscience et moi » suggère que la conscience semble ne pas épuiser à elle seule la totalité de la subjectivité. Cela soulève qu'il y a une part de moi qui n'est pas ma conscience. Dans les débats contemporains, la conscience n'est pas considérée dans une théorie dualiste (Corps/Esprit), mais dans une théorie physicaliste (tout peut s'expliquer voir se réduire à la physique). La conscience pouvant alors s'expliquer par l'étude du système neural. [...]
[...] L'impression à une existence originaire et la pensée secondaire telle une copie/imitation. Le souvenir le plus net n'aura même pas la saveur de la sensation la plus terne. Où se situe alors la conscience ? Si comme Hume nous disons que c'est un sentiment, c'est donc qu'avoir conscience ce n'est pas penser, mais sentir ou éprouver. Sauf que je ne peux nier que j'ai conscience d'avoir senti grâce à ma mémoire. La conscience semble alors relever de deux perceptions distinctes, sentir et penser. [...]
[...] Mais on ne peut la décrire, elle est simplement un fait. Pas de conscience sans unité de conscience et ce n'est pas un faisceau ou une unité synthétique de la conscience pourrait être déduite logiquement. C'est la continuité temporelle qu'on perçoit qui permet une unité de la perception. Damasio, La raison des émotions n'est pas qu'un livre de philosophie, mais aussi un ouvrage scientifique sur le cerveau. Phinéas Gage en est le héros. Une barre de fer lui transperce le cerveau. [...]
[...] Il créer quelque chose qui s'identifie à la réalité. Notre vie consciente est alors le fruit d'une activité de notre cerveau et de certaines connexions neuronales. Tout passé est un passé remémoré. Borges disait : nous croyons voir en nos souvenirs des miroirs, mais ce ne sont que des illusions. Proust dans A la recherche du temps perdu, écrit qu'il existe la résurgence du passé dans sa vérité. Pour créer les conditions de cette remémoration, il y'a tout un travail à partir du présent et d'un récit transfiguré (transformé). [...]
[...] Sentiment et assentiment : qu'est-ce qu'assentir ? C'est être d'accord, juger que ce qu'autrui dit est vrai ou qu'on est d'accord avec ce qu'il dit. Assentir est alors un acte ou l'on exprime son accord. Assentiment, tout comme la croyance, n'est pas un indice de vérité, mais il est certain qu'il se rattache à un état de celui qui assentit. La sensation, le sentiment, l'assentiment, la croyance, tous jouent un rôle dans la constitution et la compréhension de la conscience. [...]
Source aux normes APA
Pour votre bibliographieLecture en ligne
avec notre liseuse dédiée !Contenu vérifié
par notre comité de lecture