Un philosophe du 20eme siècle, Henry Bergson, dit à propos de la conscience dans L'énergie spirituelle : "Qu'est-ce que la conscience ? Vous pensez bien que je ne vais pas définir une chose aussi concrète, aussi présente à chacun de nous." La conscience n'existe pas de façon générale, c'est la conscience de telle personne qui existe. La réalité que constitue la conscience, appelle de notre part lucidité (dans la mesure où on regarde la vérité en face et qu'on se dit que c'est propre à chacun) et modestie (dans la mesure où cela dépasse notre capacité intellectuelle).
Il s'agira donc d'étudier au mieux ce qu'elle est, sans prétendre en rendre compte de manière totalement satisfaisante (...)
[...] Si la conscience = pensée, quelle est la place du corps ? Ame = substance pensée Homme Corps = substance étendue (matérielle) Cette théorie est appelée le dualisme cartésien. (Distinction que fait Descartes de l'âme et du corps). Quand on pense comme cela, on légitime l'immortalité de l'âme. Cette distinction s'explique par la volonté de justifier la thèse de l'immortalité de l'âme. Cependant, Descartes ne peut contester l'unité de la personne humaine, c'est pourquoi il reconnaît lui-même que l'âme n'est pas logée dans un corps comme un pilote dans son navire Il reconnaît qu'il existe quand même des liens. [...]
[...] Il va raconter la vérité à Jocaste qui se pend. Lorsqu'Œdipe comprend à son tour et découvre sa mère sans vie, il se crève les yeux. Qu'est ce que ce mythe traduit ? Cela traduit le caractère inéluctable de l'accomplissement du destin. Freud en fait une toute autre analyse : il appelle cela le complexe d'Œdipe. Pour lui, c'est la manifestation de fusion, de s'unir avec son parent de sexe opposé. C'est un stade dépassé par lorsque l'enfant oriente sa sexualité vers une personne extérieure à la famille. [...]
[...] En posant cette question, nous posons l'existence de l'inconscience. L'apport de SCHOPENHAUER : Pour lui, nous avons bcp de difficultés à connaître clairement notre propre caractère. Souvent nous ne savons pas ce que nous souhaitons ou ce que nous craignons. Nous pouvons caresser un souhait pendant des années entières sans nous l'avouer, sans même en prendre clairement conscience ; c'est que l'intellect n'en doit rien savoir, c'est qu'une révélation nous semble dangereuse pour notre amour propre, pour la bonne opinion que nous tenons à avoir de nous même. [...]
[...] Descartes dit qu'au pire on peut imaginer qu'un malin génie le fait penser de façon fausse. Que reste malgré tout ? Une réalité indubitable qui est JE PENSE . donc je suis COGITO ERGO SUM, on peut même dire je pense je suis ce qui implique l'acte d'être, simultanément. ( c'est une saisie immédiate de l'intelligence, sans la raison se trouvent les idées vraies. Procéder à l'inventaire des idées qui se trouvent dans l'intellect/l'entendement/la raison. Parmi les idées, il y a l'idée de parfait. Quelle est son origine ? Est-ce le monde extérieur ? [...]
[...] Il apprend durant cette période d'errance l'existence du Sphinx et entend dire qu'il interpelle les jeunes pour leur poser des énigmes, et que si ces derniers ne savent pas répondre, il les tue. La reine de Thèbes veut trouver une solution pour chasser le sphinx qui tue sa population. De ce fait, elle se propose de se donner en épouse à celui qui vaincra le sphinx. Œdipe l'apprend. Très ambitieux, il veut tenter sa chance. Il va voir le sphinx, qui lui pose une énigme .Le sphinx meurt par la bonne réponse donnée. Œdipe a gagné, il épouse Jocaste, la reine ( épouse sa mère. [...]
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